La Veuve De Mr EDISON

III

J'emerge de mon sommeil petit à petit, avec un mal de crane impressionnant.

Je suis encore dans les vapes. Il me faut un moment pour me rendre compte que je ne suis ni dans ma chambre, ni dans celle de Jane.

Bordel où est ce que je suis?

Des images de la veille me reviennent le parrain, puis carlos et enfin cet homme. Oui, je me rappelle comment il a posé un mouchoir sur mes narines.

Bonjour mademoiselle isabela.

Pourquoi je suis ici? Qu'est ce qu'il me veut? En venant chez nous il a surement du constater que nous n'avons pas d'argent.

Mais tu as des organes en bonne santé. Me ramène mon cerveau qui choisi toujours le meilleur moment pour s'exprimer.

Il m'a appelé par mon prénom, est ce qu'on se connaitrait?

Je n'ai pas vraiment envie de reponses à mes questions en ce moment.

une odeur boisée epicé chaude et suave flotte dans les airs. Mais je ne me concentre pas plus que ça dessus.

Je me mets à analyser la pièce pour trouver une issue de secours. Je ne peux pas passer par la porte c'est trop flagrant.

C'est une chambre très luxieuse.

Elle a une teinte beige-marron très apaisante, une mini bibliotheque se trouvait près des rideaux couvrant la fenêtre.

Une fenêtre!

Je me lève du lit et c'est avec des jambes flageolantes que je m'approches de la fenêtre et tire le rideau pour constater qu'il y a une grille dessus.

- merde. J'essaye de regarder à travers mais je ne vois rien du tout.

Un bruit de serrure se fait entendre, je m'éloigne le plus possible de la porte en cherchant du regard un objet qui pourrait m'aider à me défendre.

La lampe de chevet, je me rue dessus mais avant que je puisse l'atteindre la porte s'ouvre me forçant à reculer de quelques pas.

Une femme d'une petite carrure entre dans la pièce et sursaute légèrement en me voyant en face de la porte.

- Madame vous m'avez fait peur, je ne m'attendais pas à vous voir debout.  Lance la femme en espagnol.

Elle passe la porte et referme derrière elle. Elle est petite de taille environ dans les 1m62, ses cheveux chatains claires rassemblées en une tresse,  son visage joufflu et ses grands yeux bleu lui donnent des aires d'enfant. Quand je la regarde je ne lui donne pas plus de 22 ans.

Elle porte une tenue de femme de chambres le classic robe noir tablier blanc et le vêtement qu'elle tient en main avec les chaussures le confirme encore plus.

- qui êtes vous? Qu'est ce que vous me voulez?

- je m'appelle Rosie votre domestique attitrée et je vous apportes des vêtements pour le diner.

Le diner! Mais combien de temps suis-je restée inconsciente? Il est quelle heure?

Un courant d'air passe par la porte me faisant me rendre compte que j'ai sur moi une chemise et je peux vous assurer qu'elle ne m'appartient pas. D'ailleurs elle porte cette odeur boisée

- je veux rentrer chez moi.

- desolé madame mais c'est au delà de mes fonctions, vous voulez que je vous aides à vous preparer.

- non, je n'ai pas faim. Sans blague tout cette situation n'est pas propice à la faim et pourtant...

Un grondement issu du fin fond de mes entrailles remonte jusqu'à mon ouïe.