5/ Cœur brisé

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- « Et voilà pour toi Maximus. »

- « Merci Pierre, notre contrat est donc officiellement terminé. »

- « Notre contrat ? Quel contrat ? Il me semblait n'en avoir fait qu'un avec Forever. »

- « Et bien tu me donnais ceux dont j'avais besoin, et en échange tu pouvais faire ce que tu voulais de mon corps. »

- « Attends attends… Quoi ? Je n'ai jamais fait ou même imaginé faire un tel contrat avec toi, avec Forever pourquoi pas, mais pas avec toi. »

- « Pierre, tu te doutais bien que si j'ai accepté tout ça, c'est simplement pour que tu me donnes ces quatres objets. »

- « Je… Ouah… »

- « Je vais te laisser, j'ai des choses à faire. On se revoit plus tard…? »

- « Ouais ouais… »

L'ambiance était devenue pesante, et Maximus s'en était rendu compte, préférant partir que de rester dans la même pièce que le français. Secouant sa pierre de téléportation, l'homme observa une dernière fois celui avec qui il avait partagé plusieurs fois le même lit, et resta choqué par ce qu'il vit. Aypierre n'avait pas bouger, l'observant se téléporter, les larmes aux yeux, mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, il était déjà devant chez lui. Il avait vraiment foiré. Aypierre de son côté était resté figé, essuyant de sa manche ces yeux humidifiés par ces larmes qui étaient prêtes à couler le long de ces joues. Maximus avait raison, il aurait dû s'en douter, lui qui avait eu des coups d'un soir avec plusieurs habitants, qui flirter avec tous les hommes célibataires de l'île sauf ces compagnons de voyage, lui qui n'avait jamais oser proposer un vrai rendez-vous avec Maximus en dehors de leurs parties de jambes en l'air, il recevait simplement ce qu'il méritait. Il l'avait cherchée.

Plus d'une semaine était passée depuis l'altercation entre les deux hommes, et Aypierre ne montrait aucun signe de vie. Pomme était inquiète pour son papa, mais Baghera la rassurée en lui disant qu'il devait être occupé à jouer à l'ingénieur fou. Bien sûr, la jeune fille faisait semblant de croire à cette hypothèse, mais son papa Pierre n'était pas comme ça, c'était lui qui s'assurer de sa sécurité dans ces différents bunkers, c'était lui qui arrivait aussi vite que ça maman Baghera quand elle était réveiller, c'était lui qui l'a faisait rire quand elle était triste ou inquiète. Mais depuis une semaine, bien qu'il était réveillé, il ne venait voir personne, enfermé dans son immense et impressionnant laboratoire. Mais si Pomme était restée à l'écart depuis le début, aujourd'hui elle était décidée à prendre les devants, observant sa maman qui était occupée à vérifier ces sacs, Pomme lui tendit un panneau où elle avait préalablement écrit.

« Maman j'aimerais aller voir papa Pierre, j'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave. »

- « Oui bien sûr, allons le voir. C'est vrai que je suis inquiète aussi, il ne répond même pas à mes messages, je te jure qu'il va m'entendre ! »

Un petit sourire prit place sur les lèvres de l'enfant alors qu'elle secouait sa pierre de téléportation pour aller chez son papa Pierre, elle fut rapidement suivie par sa maman qui secoua également sa propre pierre de téléportation. Une fois arrivée, Pomme prit la main de sa maman, l'incitant à la suivre. Après de multiples téléportations, elles étaient arrivés à destination, mais quelque chose n'allait pas, Pomme ne pouvait pas ouvrir la porte et l'alarme s'était mise en route. Poussant désespérément la porte, la pauvre petite dragonne au béret se rendit compte qu'elle n'avait plus accès.

- « Attends Pomme, laisse moi faire. »

Tambourinant la porte qui les séparait de la pièce principale, Baghera se mit soudainement à hurler plus fort que l'alarme qui brisé déjà les tympans de la petite fille. Entre les menaces, les insultes, et les mots d'inquiétude, Pomme tira finalement la manche de sa maman pour que cette dernière se concentre sur son panneau.

« Philza s'était introduit dans la base de papa en passant par au-dessus, Dapper me l'avait expliqué, on peut passer par là. »

- « Bien joué Pomme, faisons comme ça, tu seras une bonne cambrioleuse quand tu seras grande ! »

« Cambrioleuse ? »

- « Ouais mais une cambrioleuse gentille, comme Etoiles, tu regardes dans les coffres des autres mais au lieu de voler, tu rajoutes des objets. »

« Papa Etoiles est trop gentil :') »

- « Ouais, mais je préfère ça. Car il a clairement les moyens de décimer toute l'île et j'ai pas envie d'assister à ça. »

« O_o »

Après cette petite discussion avec une alarme hurlant dans leurs oreilles, elles étaient désormais sur la petite île privatisée par Aypierre lui-même. Soudainement, Pomme vint à se souvenir de quelque chose et eut presque envie de se frapper pour ne pas y avoir pensé plus tôt. Cherchant un peu partout en regardant le sol, elle montra soudainement un panneau à sa maman qui l'avait suivi sans poser de question.

« Il y a un élévateur ici, j'avais oublié :') »

Prenant le téléporteur toutes les deux, elles étaient désormais dans l'enceinte de la base, devant la grande machine d'énergie créée par son papa. Maintenant, la mission était de trouver l'ingénieur. Cela ne s'annonçait pas être une mission compliquée, l'endroit n'était pas si grand finalement, avec ces trois couloirs menant à différentes machines. Pomme fut celle qui le trouva en premier, n'osant pas approcher, observant son père tout en restant caché dans l'encadrement de la porte. Aypierre était bien là, laissant ces bras mécaniques placer les différentes pièces à des endroits bien calculés pour créer une machine dont Pomme ne connaissait pas encore la future utilité. Mais la lueur de malice du regard de la jeune fille disparu assez rapidement, son papa pleurer, il pleurait silencieusement, essayant de se concentrer sur sa création tout en essuyant de temps en temps ces yeux débordant de larmes.

- « Pierre ! »

La jeune femme aux ailes de canard qui était arrivée en courant, tel une furie, s'arrêta rapidement dans sa course en voyant l'état de son ami. Ce n'était pas possible, Pierre était celui qui rigoler pour un oui ou pour un non, qui diffusait des musiques plus ou moins drôles, qui placer des images humoristiques partout sur l'île et qui s'amusait à flirter ou énervé les autres habitants. Tendant la main vers ce dernier, elle rattrapa bien vite, plaçant ses mains dans les poches de son pantalon.

« Papa Pierre, tu vas bien ? »

- « Je vais bien petite Pomme, je suis juste triste aujourd'hui, ça arrive. Et toi, tu as bien dormi ? Et mais dit moi, tu ne t'es pas levé tard aujourd'hui. »

« Oui :D »

- « Pierre, ça fait une semaine ! Et là on vient te voir, et tu pleures, il c'est passé quoi pour que tu sois dans cet état ? »

- « Rien, j'ai juste discuté avec Maximus. »

- « Et quoi, il ne veut plus coucher avec toi ? »

Bien que dit sur le ton de la blague, Baghera se rendit vite compte qu'elle avait fait une erreur, car les yeux déjà rougie de larmes de l'ingénieur se fermèrent fermement, car sa lèvre du bas trembler de façon incontrôlable, car ces poings étaient serrés face à son chagrin.

- « Merde Pierre ! Je… je suis désolée ! »

- « C'est rien… rien du tout… c'était qu'une histoire de sexe après tout… il à raison… »

- « Non Pierre, tu l'aimais vraiment. Je suis désolée que ce soit terminé comme ça entre toi et lui. »

« On va appeler papa Etoiles >:( »

Un petit sourire prit place sur les lèvres de Pierre avant de rapidement se déformer sous la tristesse. L'instinct primaire de Baghera prit rapidement le relais, serrant doucement son ami dans ses bras. Ce fut le geste de réconfort de trop, sanglotant soudainement dans les bras de la jeune femme qui lui caresser doucement le dos, pleurant et tremblant sous l'effet d'un chagrin d'amour, Aypierre ne s'était jamais sentie autant démunis, en dehors de lui-même. Pomme ne tarda pas à rejoindre le câlin, voulant également réconforter son papa qui savait la réconforter quand il le fallait.

Recueil OS - QSMPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant