Ah ! le beau vieux temps. Comme je m'en souviens, Comme j'y pense. Souvent ça me revient perdu dans mes idées. Mon visage plongé dans le reflet de tes yeux. Mes oreilles bercés par des belles mélodies. Les alentours s'effacent, s'assombrissent. Et Là ! Je te vois. C'est qu'un souvenir, je sais Mais ça l'air tellement vrai. Et puis parfois j'suis tenté de tendre la main. C'est bête, je sais Mais je veux juste l'effleurer, ton visage, ta belle peau Et sentir ta chaleur à nouveau.
Mais il y'a ma main qui passe à travers Comme dans un vulgaire mirage. Je panique, j'ai peur, j'me demande Pourquoi t'es pas là, Pourquoi je ne t'atteins pas ? Tu t'éloigne, tu disparais Je cris, je cris fort, aussi fort que je peux, ton nom, CARMEN ! Revient. Tu sembles ne pas m'entendre, je pleure. Un bras tendu, Une main sur le cœur. J'le dit au fond de moi comme une prière: - « Si tu m'entends, si tu m'écoutes, sache que je t'aime, Carmen. » J'le dirais comme ça en boucle, Encore et encore et encore, Jusqu'à ce que le jour se lève que les oiseaux chantent que la petite brise du matin, vienne chatouiller ma peau. J'me réveille, à moitié sonné Et réalise que ce n'était qu'un rêve, des souvenirs que j'essaie d'oublier, les mêmes souvenirs qu'hier.
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