𝐁𝐄𝐀𝐓𝐄𝐍 𝐓𝐄𝐄𝐍𝐀𝐆𝐄𝐑 | Tome 1

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐕𝐈

" Il n'y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d'exister pour quelqu'un."

- Victor Hugo

♫ - In My Room - Chance Pena - ♫

𝙰𝙰𝚁𝙾𝙽

Dans cinq minutes, ce sont enfin les vacances de Noël.

Je regarde l'horloge accrochée au mur et compte les secondes.

300... 299... 298...297

Ma classe est plongée dans le bruit. Madame Anderson nous a autorisé a parlé avec qui on voulait. Alors tout le monde est parti vers ses potes, mais moi, je reste sur ma chaise à compter les secondes.

289...288...287...286

J'avoue qu'il m'arrive de tourner ma tête vers elle. En même temps, elle est si belle, que mon regard ne peux la contempler.

Elle est mieux qu'une œuvre d'art.

Mes yeux parcourent chaque trait de son visage. Je les connais par cœur mais je ne peux m'arrêter de la regarder. Ses longs cheveux bruns coiffés, ses yeux hypnotisant, sa bouche addictifs, son nez en trompette, ses magnifiques courbes, son sourire qui illumine la pièce, son rire qui sonne comme une mélodie.

Je la veux. Je veux qu'elle soit ma vraie petite amie ! 

Je veux me lever à ses côtés et lui répéter à chaque réveil que je l'aime.

Qu'elle est ma première et ma dernière amoureuse. Que je veux qu'elle !

Je veux lui appartenir.

Je vais lui dire ce soir. On compte aller à la bibliothèque et c'est à ce moment que je vais lui dire. Je stress. J'ai peur qu'elle ne me veut pas. Qu'elle préfère qu'on reste amis.

Mais normalement ça devrait le faire. C'est vrai quoi, on s'est embrassés deux fois et je sens de l'attitude son côté.

C'est étrange à dire ça. Que quelqu'un est de l'attirance pour moi. Qu'on ne me trouve pas ennuyeux ou bizarre. Qu'on ne me juge pas sur mes yeux ou sur mon secret. Qu'on m'aime pour ce que je suis et pas pour faire semblant.

- Aaron, tu vas bien ? Me demande une voix que je reconnais.

Je ne me suis pas rendu compte que je regardai dans le vide depuis tout ce temps. Je relève ma tête et la première chose que je vois est son sourire.

Elle a un si beau sourire.

- Oui, ça va mon cœur.

Elle me regarde d'un regard inquiet, alors je lui sourire pour la rassurer. Je lui prends sa main dans la mienne et lui dit.

- J'aurais une surprise pour toi, mon cœur.

- Ah oui ? Elle affiche un regard étonné, avant de poursuivre. Tu n'es pas obligé Aaron.

- Je sais mais j'en ai envie.