4e de couverture (Edition Aux Forges de Vulcain) : Paris, années 20, un ancien combattant est chargé de retrouvé un soldat disparus en 1917. Arpentant les champs de bataille, interrogeant témoins et soldats, il va découvrir, au milieu de milles histoires plus incroyables les unes que les autres, la folle histoire d'amour que le jeune homme a vécu au milieu de l'enfer. Alors que l'enquête progresse, la France se rapproche d'une nouvelle guerre et notre héros se jette à corps perdu dans cette mission désespérée, devenue sa seule source d'espoir dans un monde qui s'effondre.
J'ai terminé ce roman le 07/02/2023. J'ai trouvé cette histoire de type historique et policière très touchante puisqu'en plus de rendre hommage à ces hommes qui ont sacrifiés leurs vies pour sauver celles des autres, on en apprend plus sur leur manière de penser et surtout comment ils ont vécu cette horrible période. N'hésitez pas à y inscrire vos réactions et vos remarques :)
« La guerre, quand tu y as goûté, elle est dans ton corps, dans ta peau. Tu peux vomir, tu peux te gratter tout ce que tu veux, jusqu'au sang, elle ne partira jamais. Elle est en toi. » - Gilles Marchand, Le soldat désaccordé, p. 13.
« On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, on ne l'est pas davantage quand on en a vingt et que l'on est habité par la flamme de la passion. » - Gilles Marchand, Le soldat désaccordé, p. 49.
« Quand j'y pense, je ne me battais pas pour reprendre une vie normale, je me battais pour avoir de nouveau le sentiment de servir à quelque chose. » - Gilles Marchand, Le soldat désaccordé, p. 59.
« C'est pour ça que, quelques années plus tard, je me suis tant investi dans l'histoire d'Émile et Lucie. Parce que c'était un amour incroyable, magnifique, entier, sans concession, et que chaque histoire que je croisais contribuait à redonner vie à la mienne. A chacun de mes pas dans cette affaire, le sourire d'Anna m' accompagnait. » - Gilles Marchand, Le soldat désaccordé, p. 138.
« On voulait des lions, on a eu des rats.
On voulait le sable, on a eu la boue.
On voulait le paradis, on a eu l'enfer.
On voulait l'amour, on a eu la mort.
Il ne restait qu'un accordéon. Désaccordé. Et lui aussi va nous quitter. » - Gilles Marchand, Le soldat désaccordé.
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Des Bouts de Phrases
Non-FictionY a-t-il eu, dans votre vie, des phrases lus, dites ou entendus qui vous ont plus ou moins marquées ?
