Chapitre 3 : Coup de foudre.

33 12 89
                                    

   Jebir.

Après avoir finis de discuter avec Hélia et Rehman, nous prenons congé d'elles, et nous continuons notre promenade.

Non seulement, elle est belle, mais elle a aussi un joli prénom.

Hélia.

Je sentais mon cœur battre la chamade. C'est la première fois de ma vie, qu'une fille me fait autant d'effet.

Toutefois, je ne suis pas amoureux, cela va de soi.

Elle est certes, magnifique mais de là à l'aimer.

Mon œil, oui.

Je ricanai tout seul, ce qui attira le regard de Karim.

Je fis passer le ricanement pour une toux, même si Karim n'était pas très convaincu.

  — Qu'est-ce qui t'arrive ?, s'enquit-il avec curiosité.

  — Rien, répondis-je en toussant.

Il haussa un sourcil, mais ne dit rien. Je savais que mon comportement était des plus étranges, mais je n'allais certainement pas lui dire que je pensais à Hélia.

Et je ne pensais même pas à elle. Enfin, je crois.

En retournant tout seul chez moi, je remarque Rehman en train de faire la route, seule bien sûr.

Je décide alors, après avoir beaucoup réfléchi, de la rejoindre.

  — Salam, murmurai-je de ma splendide voix grave. 

Il faut le reconnaître, ma voix est magnifique. Qui n'aimerait pas avoir une voix comme la mienne, sérieusement !?

Cette personne n'existait tout simplement pas.

Ou du moins, pas encore.

Rehman sursauta violemment et me regarda en ouvrant de grands yeux étonnés. Elle avait vraiment eu peur.

Tant pis, je fais ce que je veux.

  — Ohw, Sa…salam, a-t-elle balbutié.

Nous faisons la route en silence. Elle n'a pas ouvert la bouche.

J'aurai sincèrement voulu mettre le sujet " Hélia " dans notre charmante promenade.

Seulement, je ne voulais pas qu'elle se fasse des idées.

C'est la dernière chose que je voudrai sur cette terre.

Je décide alors de la surprendre en me plantant devant elle.

Et comme je l'avais prévu, elle était visiblement surprise.

  — Pourquoi tu ne parles jamais ?, je lui demande d'une voix douce pour ne la faire fuir.

Elle me regarda, et poussa un très long soupir :

  — Je n'ai rien de spécial à dire, lança-t-elle en souriant faiblement.

Elle avait l'air vraiment gentille. J'ai l'impression que l'on va être de très bons amis, elle et moi.

Je souris de toutes mes dents en disant :

  — Je te propose un truc, commençai-je, si on essayait d'être ami ? Ça ne te ferait pas plaisir ?

Elle baissa tout de suite ses yeux, et sembla réfléchir. Pendant un siècle, je dirais.

Elle releva finalement la tête et dit :

  — D'accord, si tu veux.

Je souris — encore une fois —, et lui fit signe de me suivre. Nous continuâmes à marcher.

𝘓à 𝘰ù 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘤é...Where stories live. Discover now