Chapitre 4

318 36 1
                                    

Observant le ciel prendre petit à petit des couleurs, tu profitais de l'air matinal te chatouillant le visage. C'était cet air gorgé de fraicheur, que l'on ne pouvait ressentir que les matins de printemps, très précisément avant que les habitants ne prennent possession de la cité. Avec ça, le parfum envoûtant que dégageaient les fleurs était aussi un vrai plaisir pour toi.

C'était ce genre de moments que tu préférais, car ils étaient les seuls moments où il n'y avait personne pour te déranger.

Enfin, presque.

  Cela vous convient t-il de cette façon, t/p ?

Tu tournas la tête en direction de la voix masculine qui venait de s'adresser à toi. C'était un chevalier de l'Ordre.

  Euh ... Quoi ?

  Je vous parle des tapis, sont-ils bien disposés ?

Tu jetas un coup d'oeil aux deux grands tapis turquoise habillant les deux imposants escaliers devant la cathédrale.

  Oui, c'est très bien ! Garnissez encore un peu les pots de fleurs, ils ont l'air plutôt vides.

  Ce sera fait.

  Merci ! Je vous laisse vous débrouiller, je vais aller jeter un coup d'œil chez les autres équipes.

Effectivement, dans deux jours, se déroulerait la très célèbre Fête des Alizées. Et pour superviser, cette année, l'organisation de cette journée si spéciale pour les mondstadtois, c'est toi qui avait été choisi·e par Jean. Ce n'était pas la première fois que tu en étais chargé·e, mais la préoccupation que tout soit parfait restait la même.

Tandis que tu descendais les escaliers menant à la place du marché, tu entendis des cris. Inquiet·e, tu fonças en direction des voix. Tu arrivas au niveau de la fontaine de la place, et c'est alors qu'un sacré spectacle apparu sous tes yeux.

Au sol, cinq chevaliers tenant un draps tendu et s'écriant, la tête penchée vers le ciel. Au dessus, un jeune homme que tu ne connaissais que trop bien étant pendu par le poignet à l'une des cordes d'une guirlande de fleurs. Celle-ci reliait deux bâtiments de l'escalier principal de la place.

Le pauvre jeune homme, habillé tout de vert et aux cheveux d'une couleur unique, n'était autre que Venti, le barde le plus populaire de Mondstadt.

  Lâchez la corde, nous vous rattraperons ! Assura l'un des chevaliers.

  Mais je ne peux pas ! Assura le barde.

  N'ayez pas peur, un drap vous attend à l'arrivée !

  Mais je vous dis que je ne peux pas ! Je suis attaché, a-tta-ché ! Insista Venti.

  Qu'est-ce qu'il se passe ici ?! T'écrias-tu pour les interrompre.

C'était la première fois que tu voyais une telle scène.

  Oh, t/p ... Hum ... Eh bien ... Commença un chevalier.

  Expliquez-moi.

  Venti a voulu nous aider à accrocher les guirlandes, et il était si insistant que nous avons accepté. Il semblerait qu'il se soit emmêlé avec l'une des cordes quand il a essayé de les nouer au toit. Révéla un autre chevalier.

Tu fronças les sourcils mais ne dis rien, attendant que celui-ci ne reprenne :

  Le problème, c'est qu'il risque de déchirer la guirlande si il ne se détache pas rapidement ...

Venti x reader // Genshin ImpactWhere stories live. Discover now