Douceur
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— Réponds, Putain.. murmura t'il entre deux sanglots.
Son souffle se coupa lorsque la messagerie retentit dans la pièce sombre. Il éteignis son téléphone, et se massa le crâne avec l'aide de ses deux mains. Les larmes longeaient le long de sa mâchoire, et ses yeux lui piquèrent soudainement. Son corps frissonnait à chaque nouvelle respirations, qui se firent saccadées. Il se sentait en difficulté, et son esprit se brouilla automatiquement. Il était mal au point, et personne n'était là pour lui. Son téléphone vibra. Il sauta presque sauvagement dessus, et une lueur d'espoir apparut lorsqu'il aperçut le nom de sa bien aimée sur le petit appareil. Il décrocha immédiatement, et le colla contre son oreille en se mordant le doigt de manière angoissée.
— Théo ? Que se passe-t-il ? Questionna la jeune fille à travers le téléphone. Tu m'as appelé au moins vingt fois !
Il ne bougea pas, son cœur s'arrêtant de battre. Il ne savait jamais vraiment comment se comporter dans de telles situations. Il avait peur du ridicule que ça pourrait engendrer. Voyant qu'il ne répondait pas, la fille s'inquiéta. Elle entendait seulement sa respiration discontinue et ses reniflements à répétition.
— Est-ce que tout vas bien ? Chuchota t'elle calmement.
— J'ai besoin de toi, s'il te plaît..
Sa voix se valait être tremblante, craintive. Le cœur de Y/n palpita, et l'inquiétude la submergea. Il lui arrivait souvent de faire des crises de ce genre, mais elle avait toujours la frayeur constante de réagir maladroitement. Elle n'arrivait jamais à trouver les mots justes. Ceux qui pourront le détendre. Mais elle fit de son mieux, à chaque fois. Théo lui, trouvait qu'elle se débrouillait bien. Son visage l'apaisait directement. Alors elle n'avait pas besoin de faire grand chose pour qu'il se sente mieux.
Quelques minutes plus tard, Y/n débarqua dans l'appartement du garçon. Elle s'était dépêchée, manquant même de faire un accident sur la route. Elle avait roulée à une vitesse pas possible, inquiète pour le jeune homme.
— Théo ! S'écrie t'elle en se dirigeant vers lui, entrant dans la chambre du garçon.
Il était recroquevillé sur lui-même, et semblait mal au point. Il releva doucement le visage vers elle, le regard vide et attristé. Ça lui arrivait souvent de faire des crises de ce genre, mais Y/n ne savait jamais vraiment pourquoi elles s'activaient. Il ne parlait pas beaucoup de ce qu'il ressentait au quotidien, et ça rendait les deux jeunes complètement malades.
— Calme-toi, tout vas bien, murmura t'elle en le prenant dans ses bras.
Il ressert presque automatiquement l'étreinte. Elle sentit la respiration du garçon contre sa peau fine,
ce qui l'a fit frissonner davantage. Même avec de nombreuses années de relation, le cœur de Y/n était vulnérable face à ses faits et gestes. La respiration de Théo devient rapidement rythmée et cadencée. Il prit une grande bouffée d'air avant de relever le visage vers elle, croisant son regard inquiet.
— Dis-moi ce qu'il t'arrive, susurra t'elle en passant sa main dans ses cheveux.
— Je ne sais pas trop, assure t'il.
Il baissa le regard en joignant leurs mains ensembles. Il semblait déconcerté, malheureux.
— Tu m'as fais vraiment peur, tu sais ?
Et pour la première fois depuis qu'elle était arrivée, il afficha un sourire. Une sourire rassurant.
— Tout vas bien, j'ai seulement un peu vrillé..
Sur ces mots, il se pencha délicatement vers son visage. Il déposa un chaste baiser sur ses lèvres en passant sa main dans ses mèches. Elle étira un sourire contre ses lèvres et ils se séparèrent. La béatitude ornant leurs visages sereins.
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Mastu (Théo) x Y/n
