Brève biographie (orientée !)

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Je suis dans la quarantaine, quarante-six ans depuis peu. Et je m'appellerai ici Dominique.

Célibataire sans enfants, je pratique, maintenant en indépendante, un métier très technologique et, comme ma spécialité est pointue et assez rare (surtout à mon niveau de sérieux et de compétence !) j'ai une clientèle suffisante pour m'assurer des revenus honorables.

Sans être un parangon de culture je ne suis pas ignare dans les sept (ou maintenant dix ou douze !) arts avec une préférence pour peintures, sculptures et architecture (pour la bonne, rare !). J'ai pas mal lu, lectures dites sérieuses ou frivoles, et je continue.

Je ne suis pas une beauté mais suis, quand même, pas mal foutue : brune mi-court et légèrement ondulée, aux yeux marron, un mètre soixante et un pour cinquante kilos, donc plutôt mince mais pas sèche, sportive, avec la taille fine et des fesses assez rebondies pour attirer la main. Mes seins sont petits mais toujours haut accrochés et me donnent toute satisfaction. Et tant pis pour les amateurs de mafflues et de cravate de notaire ! Ils passent leur chemin !

Alain, mon premier « vrai » petit ami me demanda de faire l'amour, juste avant mes 17 ans. Plus pour « sauter le pas » comme plusieurs de mes copines (en tout cas le disaient-elles) que par véritable envie, j'acceptais mais à la triple condition que je sois sous contraceptif, qu'il utilise un préservatif (le principe de la ceinture et des bretelles ou des parachutes dorsal et ventral !) et qu'il fasse un bilan de maladie vénérienne. J'étais déjà prudente, organisée et exigeante !

Sans que ce soit éblouissant, tout se passa assez correctement pour que nous récidivions de temps en temps, durant quelques mois, mais bof, je ne savais pas trop ce qui me manquait et imaginais que l'amour c'était ça : sympa, détendant, assez agréable... sans plus. Et son côté mollasson, un peu veule et je l'avoue, ma passivité, ne devaient rien arranger. Je compris bien plus tard, récemment, que je ne pouvais vraiment jouir qu'avec un homme fort, que j'estime.

Un jour Alain et moi avions déjeuné sur l'herbe au milieu d'un bois désert (c'est très bien les bois de feuillus : les feuilles écrasées font entendre l'arrivée des gens de loin) et nous avions bu presque une bouteille de vin rosé que j'aimais assez alors. Il devint, bien sûr, entreprenant. Allongée sur lui, le corsage dépoitraillé, la jupe autour de la taille et le slip envolé, un peu partie grâce au rosé, j'osais enfin lui dire : "claque-moi les fesses". Et, telle Chimène, ces mots lâchés me firent rougir de honte ! Il fut égal à lui-même : Il ne savait que dire (et ne dit rien !) et m'administra quelques tapettes dérisoires. L'élan était pris, le plus dur demandé, ce n'était plus qu'une question de réglage ! Je dis : "plus fort, beaucoup plus fort". Il était interloqué mais, heureusement, pas jusqu'à ce que les bras lui en tombent ! Il m'administra un peu plus énergiquement mais très, bien trop, brièvement. Plus rien ne m'arrêtant je dis "encore". Il s'exécuta, toujours trop brièvement mais j'avais quand même ressenti une vraie excitation et je le chevauchais enfin avec une certaine ardeur... S'en rendit-il compte ?

Mais il n'était décidément pas assez homme à mon goût et m'arrangeais pour disparaitre des radars.

J'eus quelques autres amants, parfois très brièvement, parfois un ou deux ans. Sympathiques pour certains, fesseurs décents pour deux d'entre eux mais, finalement, rien qui mérite de vraiment de s'attacher.

Vers mes bonheurs érotiques.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant