Arrière toute !

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Et bientôt vint l'été et ses vacances. Nos premières vacances.

Il me demanda "as-tu prévu quelque chose ?". J'étais un peu surprise : pour moi c'était une évidence que nous les passerions ensemble. Mais, après tout, c'est vrai que j'aurais pu programmer quelques voyages de longue date... Non je n'avais rien prévu. Sauf d'être avec lui ! Pire, je réalisais avec horreur que lui aurait pu organiser ses vacances et m'abandonner quinze jours où un mois... Je n'y avais pas même pensé ! Ouf : juste une grande peur rétrospective !

- "Alors que souhaiterais-tu faire ? Où souhaiterais-tu aller ?"

J'expliquais qu'après l'année assez chargée que j'avais eu, j'aimerais des vacances paisible et reposante, par exemple en visitant un bout de France (je la connais mal), la plus bucolique possible, sans bruits autre que les petits oiseaux, avec des prairies où l'on puisse s'étendre, sans programme lourd mais des découvertes de hasard, des étapes courtes de chambres d'hôtes en chambres d'hôtes ou d'hôtel en hôtel, réservées le matin pour le soir. Et que mon bonheur serait complet si lui s'occupait de tout ! La parfaite favorite !

Quelques jours plus tard il me proposa trois semaines dans le Jura. Je ne connais pas, mais le sais tout à fait bucolique, avec des paysages variés, des monuments nombreux, une histoire riche qu'il saurait me raconter, une cuisine intéressante et des vins originaux. J'avais déjà constaté que le chardonnay du Jura prenait très bien la bulle mais accepterai de le vérifier !

Et puis Saint-Claude est la capitale de la pipe, une étape incontournable pour la princesse !

J'acceptais d'enthousiasme.

- " OK. Comme le souhaite ma princesse, je m'occupe de tout. Départ en début juillet. Retour vers la fin du mois, quand tu voudras, puisque tu as bien moins d'obligations de fin juillet à fin août ". C'est vrai que c'est une période rare en clients et que je la consacre surtout à préparer mes formations : ça attendrait bien aout.

- " Je ne fais qu'un plan général et nous irons au jour le jour, tout à fait libres. Une seule chose sera obligatoire : que je m'occupe de ton dernier orifice !". Quoi ?! Je savais que ça me pendait au nez - si j'ose dire ! - mais, alors, là, c'était dit ! « Aléa jacta est ! » : mon petit trou serait dépucelé dans le Jura !... C'est là qu'il enfilerait son énorme membre dans mon mignon petit anus lequel serait « calibré à la mesure adéquate », comme il dit ! (Peut-être que c'est un peu cru, finalement !).

J'étais inquiète... mais ravie ! Enfin je serai mise partout. Enfin je serai enculée ! Je l'aurai enfin reçu et accueilli dans mes trois orifices. Ils seront, pour toujours, offerts à son plaisir... à son bon plaisir ! Oui, décidément, je dois bien être une grosse cochonne... qu'il aime ainsi. Que j'aime ainsi.

Après m'avoir laissé digérer la news du jour il ajouta : " n'aie pas peur. C'est légèrement douloureux les premières fois (comme il y va !) mais je ferai très doucement et tu m'arrêteras au moindre problème (j'espère bien !). Il suffira de reprendre un peu plus tard (et comment donc ? Tant qu'à faire !). Et tu verras, à la fin des vacances tu en redemanderas ! (... ouais. On verra !)".

Nous partîmes un lundi matin.

Dans le Revermont un bistrot nous reçu à midi. Sa mine était modeste mais ses cuisses de grenouilles ne l'étaient pas ! Tout à fait « régime » : elles barbotaient dans le beurre persillé et légèrement aillé. Notre respectable portion terminée, le patron nous dit, comme une chose tout naturel : "en voulez-vous encore ?" "Juste deux-trois, pour la gourmandise" répondîmes-nous, toute honte bue ! Il répondit le classique "il n'y a pas de mal à se faire du bien !" Nous opinâmes de concert ! Et quand il desservit il dit "je vous apporte le gratin". Ah, oui ? Il y avait encore du gratin ? De cardons, de blettes, de choux fleur ? Que nenni : du gratin dauphinois où il fallait presque chercher les pommes de terre dans la crème ! Là nous fûmes plus modestes et il valait mieux car il fut suivi d'un fromage blanc à la crème. Le meilleur que j'aie jamais mangé ! Jamais je n'en avais connu d'aussi frai et gouteux, tant le fromage que la crème : c'est pas possible, elle devait être du matin même ! Il n'avait même pas besoin d'être sucré !

Vers mes bonheurs érotiques.Where stories live. Discover now