Chapitre 10

186 16 2
                                    

— Vous auriez pu passer une soirée tranquille, dans ma maison de la peur, mais vous vous êtes cru au-dessus de tout. Il est temps que chacun d’entre vous paye, maintenant.
Il met les mains devant son visage comme si ça allait l’aider. Une fois que je suis devant lui, je bloque une de ses jambes avec mon pied. Il essaie de bouger, mais n’a plus assez de force. De seconde en seconde, il perd sa vitalité, je peux prendre mon couteau et le poignarder dans la jambe avant de reculer. Il hurle, mais moins fort que tout à l’heure.
— La souffrance fait partie de la vie, mais, pour toi, elle fera partie de ta mort.
— Ne me tuez pas !
Ce sont ses derniers mots avant de tomber dans les pommes. Je sais qu’il est toujours vivant, je vois sa poitrine se soulever. Je prends son poignet abîmé, enfonce mon couteau dedans et il se réveille en hurlant de douleur.
— Alors, la belle au bois dormant, on faisait dodo ? Tu as failli tout louper.
Il se met à pleurer, n’a plus aucune force pour autre chose. Je monte à califourchon sur lui, il essaie de lever les bras pour m’en empêcher, mais n’arrive qu’à les hisser de quelques centimètres.
— Alors, comme ça, tu as aimé regarder ma femme se faire violer ?
Il ne répond pas. De toute manière, je n’en attendais pas autant. Je prends mon couteau, l’approche doucement de ses yeux et il a enfin une réaction, se débat, mais il n’est pas assez énergique pour m’empêcher de continuer. Il ferme la paupière et je lui enfonce mon arme dans un œil. Le couteau est tellement large que je ne peux rentrer que le bout dans sa rétine, déchirant au passage sa paupière. Elle n’a pas réussi à le protéger. Après quelques secondes sans y toucher, je saisis le manche, tourne le couteau sur lui-même pour être sûr qu’il souffre un maximum. Il hurle, mais ne bouge toujours pas et du sang commence à se déverser sur son visage. Ma bite me fait tellement mal, dans mon pantalon, que je pense qu’à une chose, la libérer. Mais je ne vais pas le faire de suite, je suis tellement excité que j’ai peur de cracher trop vite et de limiter mon plaisir. Je retire enfin la pointe, regarde le petit bout de chair qui est restée collé dessus, l’attrape avec mes dents et l’aval. Putain, je ne vais pas tenir ! Je me relève, me fous à poil puis me remets sur lui. Il s’est encore évanoui. Mon sexe dur contre son ventre, je le regarde tressauter tout seul, lui parle, même :
— Tu vas devoir attendre, toi !
Et je plante mon couteau dans l’autre œil. Cette fois-ci, il ne se réveille pas et je vérifie qu’il est toujours vivant. Son pouls est faible, mais il est toujours parmi nous. Son visage est plein de sang, je ne le vois même plus. Je lui enlève son jean, putain, il est bien membré cet enculé ! Je prends son bout mou en main, le décalotte un peu, ça ne le réveille toujours pas, il n’a aucune réaction, son membre non plus.
Je vais le tuer.
J’attrape mon couteau, commence à couper son bout de chair, il respire plus vite, mais aucun son ne sort de sa bouche. Mon couteau peut trancher n’importe quoi et, aujourd’hui, je suis bien content d’avoir cette arme. Une fois que son morceau est dans ma main, je retourne sur lui et part à la conquête de son œil, posant mon trophée sur le côté. J’ouvre ce qui reste de son œil droit et m’attelle à sortir son globe oculaire. Il ne bouge plus, je pense qu’il est enfin mort. Je m’en fou après tout. Une fois l’œil dégagé, je reprends ce qui reste de sa bite et l’enfonce dans ce même trou.
— Tu aimes regarder le sexe des autres et bien, c’est un juste retour des choses.
Quand son sexe est bien à l’intérieur, je me remets à la hauteur de son sexe qui n’ai plu et commence à créer un trou. Une fois que j’ai fini, un sourire naît sur mes lèvres.
— Tu as une bonne petite chatte à baiser maintenant.
Je prends mon sexe en main et m’insère dans ce trou. C’est assez bizarre. En tout cas, il dégouline de sang absolument de partout, le sol en est couvert et moi aussi. Je m’allonge sur lui, le baise en m’approchant de son oreille que je mords jusqu’à en arracher un morceau. Je ralentis la cadence, me relève un peu, reprends mon couteau et commence à l’ouvrir en deux. Au fur et à mesure que je vois ses organes, l’envie de trifouiller dedans est trop forte et j’y plonge mes mains pour tirer dessus comme un dingue. Au fur et à mesure qu’ils cèdent, je me les frotte chacun, tour à tour, sur le visage et le torse. Mon Dieu que c’est bon, ça fait tellement longtemps que je n’ai pas fait ça. Quand je mords dans un poumon, je jouis au plus profond de son faux trou. Une fois la dernière goutte fourrée, je me sens plus libre, mieux dans ma peau, moins enclin au stress. Je me lève, regarde le carnage que j’ai fait, j’adore l’image devant moi et puis j’ai un flash. Putain de merde, Océane a dû voir tout ça ! Je n’ai pas éteint les caméras comme j’aurais dû, elle a sûrement vu l’homme que je suis vraiment, un fou. Mon cœur se contracte, je ne prends même pas la peine de me rhabiller et cours jusque dans la pièce où elle se trouve. J’ai peur qu’elle m’abandonne, maintenant qu’elle sait tout ça.
Quand j’arrive dans le bureau, elle est effectivement devant les caméras. Elle lève la tête, me regarde, je ne vois aucune expression sur son visage.
— Océane, je…
— J’ai toujours su l’homme que tu étais, mais le voir en image, ça me fait tout drôle.
— Ne me quitte pas, s’il te plaît, j’ai perdu la boule, je…
Elle lève les yeux au ciel.
— Je ne vais pas te quitter. Va prendre une douche, tu fais peur comme ça.
Je pars tout penaud dans la salle de bain et, quand je passe devant le miroir, je me rends compte de l’ampleur des dégâts. Il n’y a pas un centimètre carré de mon corps où je n’ai pas de sang. Je rentre dans la cabine de douche, allume l’eau, puis passe le jet sur moi. L’eau est tellement rouge qu’on dirait une rivière de sang. Je ferme les yeux, repense à ce qui vient de se passer, pour graver ce souvenir dans ma mémoire. Comme ça, quand je me branlerai, j’aurais les détails exacts qui m’ont fait monter au plafond.
J’entends du bruit, ouvre les yeux et découvre que ma femme me regarde.
— Tu vas y retourner ?
— Pour les trois autres, oui.
— D’accord.
Elle ne parle plus et laisse juste son regard errer sur mon corps qui est maintenant beaucoup plus propre.
— Tu ne veux pas venir et te venger un peu ?
Je sais que c’est une bonne personne, mais je pense que n’importe quelle fille, dans son cas, voudrait déverser sa colère sur ses agresseurs.
— Je n’en vois pas l’intérêt.
— Te sentir mieux ?
— La colère n’est pas la meilleure des techniques pour se sentir mieux, Jason.
— Tu leur pardonnes ?
— Non, mais ce n’est pas la vengeance qui va m’aider. Le temps et l’oubli, oui.
Elle repart et me laisse là comme un con. Elle et moi, nous sommes tellement différents. Peut-être pas nos passés, mais nos caractères sont à l’opposé. Les malheurs, que l’on a vécus plus jeunes, nous ont transformés. Moi en être maléfique, elle en est une meilleure personne. En tout cas, le destin nous a réunis pour compenser mes péchés.
Je sors de la douche, essaie de la retrouver. Je suis encore nu et mouillé, mais j’ai besoin qu’elle me dise qu’elle m’aime toujours. Quand je la retrouve devant les caméras, à regarder le couple, formé de la sœur et du frère, en train de baiser, j’ai envie de rire, car elle plisse des yeux pour essayer de mieux voir.
— Ça t’inspire ?
— Non, je me demandais juste pourquoi ils n’ont pas fait ça avant.
— Tu ne lui en veux pas alors qu’il t’a prise de force ?
— Il est perturbé. Regarde, il ne sait même plus où il en est avec les histoires de sa sœur.
— Mais il t’a fait du mal.
— Oui, c’est vrai.
C’est ce que je disais, elle n’arrive même pas à lui en vouloir.
— Par contre l’autre type est un être abject. C’est lui qui a poussé les autres à me… Il a dit qu’il fallait en profiter pendant que le vieux était parti.
La colère remonte en moi et mon sexe se remet à bander en pensant à tout le mal que je vais lui faire. Je suis le regard d’Océane qui regarde mon membre en érection.
— Je ne me sens pas prête, Jason.
— Oh, mais ce n’est pas pour toi.
Elle lève un sourcil d’étonnement.
— Je voulais dire que ce fils de pute qui t’a fait le plus de mal, va prendre mon sexe dans un de ses trous. Mais je ne sais pas encore lequel.
— Tu devrais la renommer après ça.
— De quoi ?
— Ton sexe, tu devrais lui donner un petit surnom comme Biternataure ou Bibitausaure. J’hésite. Le sexe tueur.
J’explose de rire, je suis en train de retrouver ma femme avec son humour décalé. Mais ce n’est pas pour ça que l’autre va avoir ma pitié. Je m’approche d’Océane, lui fais un bisou rapide, et pars directement rejoindre l’autre fils de pute de violeur.

Du plus profond de mon âme Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum