Chapitre 23 : Un long dimanche de fiançailles

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Le 29 octobre 1916, 1er dimanche avant la toussaint, Samantha, Tara, Amber, Mehdi, Quinn, Selma, Romane, Chad et Ethan se rendent au cimetière militaire de Verdun, là où Richie est enterré depuis quelques jours

Samantha, Tara et Amber, en larmes, déposèrent une couronne de fleur sur la tombe de Richie, tandis que Mehdi, Quinn, Ethan, Chad, Selma et Romane regardent en silence

Samantha (triste) : Et dire qu'on devait tous s'installer au Cap Ferret

Tara (triste) : Oui, mais malheureusement, ce rêve n'aura plus la même saveur sans papa

Amber (triste) : Ça va faire un vide de ne plus l'avoir à nos côtés

Samantha (triste) : Oui, un très grand vide

Ethan : Richie fait malheureusement parti de ces trop nombreux hommes tombés au champ d'honneur

Chad : Qu'il repose en paix

Sur ces mots, Samantha, Tara, Amber, Ethan, Chad, Quinn, Selma, Romane et Mehdi quittèrent la tombe de Richie, et marchèrent entre les autres tombes

Ethan : Et sinon Quinn, des nouvelles de Gabi ?

Quinn : Il va mieux, mais il reste encore choqué

Selma : Normalement, il devrait retourner au front d'ici le début de l'année prochaine

Romane : Personnellement, je préfère qu'il quitte définitivement l'armée

Quinn : Pourquoi tu dis ça ?

Romane : Car j'ai peur que si il retourne, il fasse une rechute, et que cette fois, on le perde définitivement

Quinn : Non, je suis convaincu que Gabriel est assez fort pour tenir encore un peu

Romane : Moi je pense, malheureusement, qu'il pourrait craquer

Selma (contrariée) : NE DIS PAS CE GENRE DE CHOSE, ENFIN !!

Romane (un peu honteuse) : Pardon

Derrière Quinn, Selma et Romane, Tara et Chad sont pleine discussion

Tara : Dis-moi mon poussin, comment c'est Verdun ?

Chad : Je ne sais pas

Tara : Comment ça tu ne sais pas ?

Chad : En fait, on ne se bat pas à l'intérieur même de la ville

Tara : Ah bon ?

Chad : Oui, mais seulement à quelques kilomètres de là, près d'une voie ferrée 

Tara : Une voie ferrée ?

Chad : Oui, on l'appelle la voie sacrée

Tara : Et pourquoi vous l'appelez comme ça ?

Chad : Car de base, c'était la seule voie disponible, et grâce a elle, on peut recevoir chaque jour les 2 000 tonnes de munitions dont on à besoins

Tara (choquée) : 2 000 TONNES !!!

Chad : Oui, car j'ai entendu dire que depuis le début de la bataille, on tire l'un contre l'autre, environ 300 000 obus par jour

Tara (choquée) : Mais c'est impossible

Chad : Pourtant, c'est la vérité

Tara : Mais à ce rythme là, c'est plus de 100 millions d'obus qui seront tirés au total

Chad : Oui, on est vraiment dans une guerre d'un nouveau genre

Tara : Je te ne le fais pas dire

Chad : Mais il y a aussi une dernière chose que j'aimerais te dire

Tara : Quoi donc ?

Chad s'arrête de marcher, se plaça face à Tara, s'agenouilla, et lui dis 

Chad : Tara, veux tu devenir ma femme

Tara, émue aux larmes, ne parla pas pendant un instant, puis prononça quelques mots

Tara : Je..je ne sais pas quoi dire...même si ça me touche

Sur ces mots, Chad se releva, puis prit Tara dans ses bras, qui avait les larmes aux yeux

Mehdi, Amber et Samantha les regardent, tandis qu'Amber se colla à Mehdi

Amber (tout bas) : C'était vraiment pas le moment de faire ce genre de déclaration

Mehdi (tout bas) : Je sais, mais il vaut mieux tard que jamais

Amber (tout bas) : Et toi, tu compte me demander quand ma main ?

Mehdi (tout bas) : C'est déjà fait

Sur ces mots, Medhi prit la main d'Amber, et cette dernière se colla encore plus contre lui

Mehdi : Sinon, j'espère que Gabi et Valentin vont bien

Au même moment, Gabriel, dans sa chambre d'hôpital, regarde par la fenêtre, lorsque Valentin entra dans sa chambre, pour lui apporter son petit-déjeuner 

Valentin : Gab, tu vas mieux ?

Gabriel ne répondit pas

Valentin : Je t'ai apporté ton petit-déjeuner

Gabriel tourna la tête, et répondit 

Gabriel (tout bas) : Et c'est quoi ?

Valentin : Une tartine beurrée au sel de Guérande, avec du miel de Lavande, et un bol de chocolat chaud, dont le cacao provient du Niger

Sur ces mots, Valentin donna le plateau à Gabriel, et ce dernier s'empressa de manger

Valentin : Dis-moi Gab, tu as écrit à Quinn ces derniers temps ?

Sur ces mots, Gabriel s'arrêta de manger, puis regarda fixement Valentin, avant de parler

Gabriel : Quinn...ma reine...j'entends son cœur battre comme du Morse

Valentin regarde fixement Gabriel

Gabriel : On va se marier 

Valentin fit un léger sourire à Gabriel

Gabriel : J'espère pouvoir être condamné, comme ça je n'aurais pas besoin d'attendre la fin de la guerre, et je pourrais rentrer à la maison, tout de suite après l'exécution 

Valentin regarda Gabriel avec des yeux inquiets, comprenant que son camarade n'a pas encore retrouvé ses esprits

Puis il se leva, posa une tape sur l'épaule, et partit, laissant Gabriel terminer son petit-déjeuner 

14-18 : plusieurs destins pour une seule guerreWhere stories live. Discover now