Never feel, never love

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Je le regarde et ne le voit pas. Je commence à paniquer. Ce n'est pas un enfant Gaby... mais il est aveugle!
Je met le livre sur la table juste à coté de moi et sens quelque chose de froid sur ma tête, je me tourne et le voit avec une bouteille d'eau et il me le jette. L'eau est froide. Sous le choque, je crie et je saute. Je ris tellement fort que je sens que je vais mourir et que mon ventre va se lâcher. La madame de la bibliothèque cris:

CHUT!!VOUS DÉRANGEZ TOUT LE MONDE!!! Oh les adolescents!

Avec un regard menaçant. J'ai envie de lui dire ma façon de penser. Premièrement, c'est elle qui dérange tout le monde avec sa face de chien.

Lui: Je m'excuse...je ne voulais pas...

Moi: ouais, ouais.

Ma voix semblait déranger mais ma face non, mais il ne peut pas voir ça.

Lui: tu es fâché...

Moi: Non mais sérieusement c'est la première fois que je ris aussi fort depuis...je change vite de sujet, c'était drôle.

Lui: Depuis quand?

Moi: Rien. Depuis que...j'ai commencé l'école genre s'était super plate et personne ne faisait de blague et...

Je sais, mentir ce n'est pas du tout mon truc mais bien sur il le remarque.

Lui: Tu mens. Qu'est ce qu'il y a? Pourquoi est ce que tu ne te dévoile pas?

Moi: Pourquoi tu ne serais pas comme les autres? Pourquoi tu es le seul qui veut le savoir?

Lui: Parce que moi je veux m'ouvrir les yeux. Je veux te voir contente. Quand je te sens auprès de moi, je sens que tu ne vas pas bien. Quand tu parles, je sens que tu vas craqué à tout moment et je veux savoir pourquoi...

Moi: Juste si je le pouvais.

Lui: Tu le peux Gabriella.

Moi: Tu connais mon nom?

Lui: Oui, il sourit, avec ma méthode.

Moi: C'est quoi ton nom?

Lui: Louis...Ne change pas de sujet!

Moi: Je te le dirais dans le temps qui conviendras.

Lui: Ça promet sa. dit il sarcastique.

Moi: Louis!

Lui: Gaby!

Je le regarde dans les yeux et je vois ses yeux toujours dans les nuages. Je reviens à la vraie vie, il n'est pas comme nous. Il est différent, devrais-je dire heureusement ou malheureusement? Je ne le sais plus.
Il faut que je saches ce que je ressens. Est ce que je serais capable d'avoir un ami avec qui je ne peux rien lui montrer? Avec quelqu'un de si...fragile?

Moi: Je dois partir.

Lui: Pourquoi?

Moi: Mon...père m'attend.

Je mord ma joue, peut-être que cette fois-ci il va me croire.

Lui: D'accord, je te vois demain.

Moi: Oui, oui.

Je me tourne vers la porte.

Lui: Gaby?

Moi: mmh?

Lui: Je ne veux pas te perdre à cause de ma déficience.

Je ferme les paupières si fort que je commence à sentir mes yeux devenir tiède.

Moi: ...

Lui: Je comprends...je commence à m'y habituer.

Il sourit faiblement.

Moi: Non, Louis, je ne vais pas partir. Je ne vais pas te laisser, je suis ton amie et je ne compte pas m'enlever ce rôle.

Encore un mensonge. Je ne suis pas sûre si cette promesse sera établit.
Il souffle un merci presque inaudible.

Lui: Tu veux que je t'accompagne jusqu'à chez toi?

Moi: Non, non, c'est correct.

Je marche dans cette direction et lui aussi.

Moi: Je t'ai dis que c'est correct!

Je ris faiblement.

Lui: Et moi je vis par ici!

Moi: Oh! Je mets une main sur mon front, Je suis tellement stupide!

Lui: Non, tu ne l'es pas, tu es magnifique.

Moi: J'ai dis stupide, pas laide. Je le sais bien que je suis, je recule une mèche, the perfection.

Lui: Ne t'imagines pas trop là! Hahaha!

Moi: Méchant!

Lui: On dirait moi en première!

Moi: Stupide!

Lui: On dirait moi en troisième!

Moi: Con!

Lui: On dirait moi en quatrième!

Moi: euh...j'ai rien d'autre.

Il commence à rire.

Lui: Petite innocente!

Moi: Ouh! Parce que toi tu penses que tu es un "bad boy"?

Je ris.

Lui en ressortant son torse: Oui, vous ne me connaissez pas encore!

Moi: Ouais c'est ça!

Il bouge sa main comme pour trouver quelque chose. Il prend ma main. Je ferais tout pour que ce moment soit pour toujours. Je ressens quelque chose de tellement fort devant lui, je ne comprend pas quoi... C'est la première fois que je ressens celle-ci. Je ne peux juste pas mettre la mains dessus...Je me sens joyeuse, mais aussi triste, j'ai qu'une envie, le prendre dans mes bras et tout ce que j'ai ressentis. Comment je me sens faible, le poids lourd sur moi et des fois, comment je veux juste tout arrêter. mais je ne peux pas. Pourquoi? Car moi, je ne peux pas chialer pour ça, je ne peux pas dire que je me fais pourrir la vie, car lui, a vie des choses plus difficile que moi. C'est lui le fort qui a pu continuer même avec cette difficulté. Il a toujours du plus se concentrer, moi non. Moi, si j'étais lui, j'aurais ris intérieurement en sachant ce que j'ai ressentis après la décès de ma mère.

On arrive devant chez moi et je m'arête.

Lui: Tu es arrivée chez toi?

Moi: Ouais...je pense qu'il faut que je...je souffle, partes.

Lui: Oui mais...peux-tu me dire quel est le bâtiment?, Pour Que je retrouve la mienne.

Moi: à côté de Starbucks, le bâtiment 500.

Lui: Tu habites là aussi?!

Moi: Oui!

Lui: Je ne t'ai jamais...vu!

Moi: C'est depuis hier.

Lui: Oh Ok! C'est...vraiment amusant.

Je ne sais jamais quoi dire avec lui. Je perds mes mots par dire quelque chose de mal.

Moi: Ouais, je vais y aller.

Lui: Ok, moi je vais rester pour...prendre un peu l'air.

J'hoche la tête.Je m'avance vers l'établissement mais je m'arête. Je me retourne et l'enlace dans mes bras.
Au début, il est sous le choque, puis, il me serre contre son torse.

Je ressens quelque chose de fort. Je ne sais pas si lui aussi, mais je sais que quand je le vois, mon cœur s'emballe, des papillons dans mon ventre se forme, je rate des battement et je sais que, malheureusement, l'amour m'atteint. Qu'est ce que je dis? Je deviens folle. J'oublie ma résolution:

Never Feel, Never Love.

(Jamais ressentir, jamais aimer.)

Amour aveugleWhere stories live. Discover now