À l'école

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Timidement, je me dirige vers lui, la tête baissé. J'ai une petite idée de ce qu'il va me dire... Mme Lydia mord sa lèvre.

On arrive dans son bureau, il me dis de m'assoir sur l'une des 4 chaises étaler dans celle-ci. Le grincement des chaises se font entendre puis la voix monotone de l'homme en face de moi.

Lui: Gabriella, je t'ai dis que tu dois me donner l'argent pour ton année scolaire et, en début du mois de Mai, tu n'as encore rien donné!

Moi: Je sais monsieur...

Lui: Laisse un de tes parents venir me voir demain avec l'argent. Sinon, à contre coeur, nous t'enlèverons la chance d'être à cette école.

Mon coeur rebondit, comme si il allait sortir de ma cage thoracique. Il ne peut pas enlever la seule chose aussi précieuse à mes yeux, mon étude. Mon rêve s'envole facilement d'entre mes mains, tout était tracé dans ma tête.

Moi avec le souffle saccadé: Je peux l'amener.

Lui: D'accord. C'est bizarre qu'on a toujours pas vu tes parents depuis...assez longtemps.

J'hoche la tête, il me pointe la porte. Je sors le plus vite de cet endroit. Je vais vers mon cours.

On finis le cours, Mmd. Lydia me demande de sortir pour manger, je lui dit que je reprend ce que je n'ai pas pu écrire.

Elle: Gaby, (tout le monde m'appelle comme ça sauf le directeur) tu es la meilleure élève de maths que je connais, autant dans tes notes que ton intérêt. Je ne penses pas que tu n'as pas déjà trouver ça sur...Comment on appelle ça encore...oh oui! Google dans tes temps libres. Tu ne vas pas couler ton année.

Elle a raison, elle me connais beaucoup. Quand je n'ai rien à faire, je pense tout de suite à étudier. Quand elle a dit ça dernière phrase puis je pense que je ne vais pas pouvoir le faire, une larme s'échappe. Pourquoi toujours être aussi faible? Pourquoi ne serais-je que remplis d'audace et d'intelligence?

Moi: Le directeur m'a dit que...

Elle: Je le sais...il me l'a dit...

Moi: Comment je vais faire?
Mon rêve d'être avocate ou chirurgienne et auteure dans mes temps libres se sont envolés...

Ma professeur ne dit rien, son silence me ronge à l'intérieur. Chaque minute qui passe détruit un peu plus l'espoir que j'ai. Mon avenir détruit à cause de l'argent. Je déteste l'argent, en pensant qu'il y a des gens qui vie pour ça. C'est dégoûtant.

Je vais devoir annuler mon aménagement pour un bout de temps...

Moi: Je vais apporter l'argent demain, mes économies pour mon appartement.

Une larme coule, j'ai économiser assez pour finir l'école, puis, quand j'aurais mon diplôme, je partirais pour de bon.
Je le jure.

Elle: Mais...Tu as économiser cette argent depuis... Ne fais pas ça!

Moi: sinon je n'aurais pas de travail de rêve comme je le voulais!

Elle: J'ai une idée, après les cours, si tu veux bien, il faut que je te montres quelque chose.

Moi: D'accord.

Je me lève et sors du local pour me rendre au cours de français.
Mme Lydia est...trop gentille. Sans être passée pour une rejet, c'est, en quelque sorte, mon gardeur de secret.
Elle me lis comme un livre ouvert.

Elle ne m'a jamais demandé pourquoi je veux partir de chez moi, et j'en suis reconnaissante. Si elle le sait, elle le dirait à la police et ils vont prendre mon père. Après tout, il est mon père et il le sera toujours. Même après toute les claques, les bleus et le tirage de cheveux, je...il faut que je l'aime, ma mère ne voudrait pas que je détestes mon père. mais tu le détestes quand même. Ferme la petite conscience!

Quand je rentres dans la salle, je suis la première. Je salue monsieur Monique.
Je m'assois au fond cette fois-ci, car au premier rang il y a les niaiseux qui ce lance des boules de papier, immature je dirais. Je prends un feuille vierge de mon sac. Je la place bien droite sur le bureau. Quel qu'un vient s'assoir à côté de moi. Je lève la tête mais pas assez pour le voir.

Moi: Va-t-en avant que je te colle un baffe gros psychopathe.

Je tourne la tête et je vois le gars le plus beau de l'école à côté de moi. Je ne pus me retenir d'ouvrir la bouche. T'en est presque à baver!
Sérieux, quelqu'un sait comment la tuer?
Tu as juste à TE tuer, hahaha.
Là, tu sors.
Il me regarde bizarrement, quoi? J'ai quelque chose entre les dents?

Lui: À qui tu parles comme ça?

Moi: Qui est là autre que toi?

Je lui ai clouer le bec. J'ai pu me concentrer tout le cours, puis, c'était l'heure du dîner.

?: Allô!!!

Liam.

Moi: Allô

Liam: Pas trop enthousiaste de me voir?

Je souris, lui donne un coup de coude.

Moi: Je ne suis pas du genre à trop sourire, alors tu es déjà chanceux.

Lui: Wow! Je suis "chanceux".

Moi: Tu es méchant.

Je fais en semblant de bouder.

Il s'en va comme si il s'en fout en me souriant, mais il recule.

Moi: Pas capable de tant passer.

Lui: de quoi?

Moi: Mon charme.

Lui: Ouais, ton charme à zéro.

Moi: Hahaha!

On passe tout le dîner comme ça. Pour la première fois, j'ai un vrai ami, enfin, je pense.

Je vais en cours d'histoire. Après avoir finis, je vais dans mon cours d'anglais.

Mélissa: Tu me donnes la réponse au deuxième numéro? Elle chuchote.

Moi: No, you just have to think about it.
(non, tu as juste a penser et tu devrais avoir la réponse.)

Elle souffle de mécontentement.
Mélissa est la pire en anglais, moi, la meilleur. J'ai voulu apprendre l'anglais pour pouvoir lire tout les livres qui me conviennent.

Je regarde la question deux.

2. How do you say "journée" in english?

Sérieusement? Elle a vraiment besoin que je lui dises? Ça ne va pas te faire du mal de lui dire la réponse...

Moi: C'est day.

Elle me remercie des yeux.
Je finis l'examen en premier.
Mon prochain cours est sciences.
Trop cool! Je lis un autre livre que j'ai trouvé dans un vielle librairie "The color of my soul"( NDA:C'est un nom de livre que j'ai inventé). Je le lis avec passion jusqu'à la cloche. Je range mon livre délicatement puis sors en vitesse du cours.

Cette fois-ci, en sciences, on apprend une nouvelle matière.

Vois-ci la journée d'école que j'adore. Mathématiques, français, anglais, histoire et sciences.

Mme Lydia me dis de la rejoindre à 18h chez elle et par chance, mon travail finis à 17:30. Je marche jusqu'à chez moi pour mettre mon uniforme, et oui, je travaille. Mais pas a n'importe quel travail, je travaille dans un monde magique. Chaque histoire est différente, chaque étagère a une sorte d'histoire différent. La bibliothèque.
Je prie que mon père ne soit pas là.
J'ouvre la porte et le vois...ivre.

Lui: Allo! Qu'est que tu faisais dehors de la maison?

Moi: J'étais à l'école...

Il me claque. Mon enfer commence encore une fois.

Amour aveugleOnde as histórias ganham vida. Descobre agora