The Night Trio

Chapitre 2 : Première Année : Le Poudlard Express

Mercredi 1er septembre 1886

Ominis était quelqu'un d'organisé, il avait fait une liste des choses qu'il emmènerait à Poudlard. Il les avait écrite dans un ordre précis, triées par utilité - les cours, les matières, les passes temps, les vêtements...

La veille de son départ, il avait préparé toute ses affaires à coté de la porte de sa chambre. Il avait tout fait tenir dans sa petite malle en cuir noir - qu'il tenait maintenant dans sa main droite - grâce à un sortilège d'extension. La veille, il avait posé ses robes et ses chaussures d'école sur sa table de nuit ;ce matin, il avait juste eut à tendre le bras pour les enfiler. Il avait même vérifier sa liste avant de se coucher pour être certain de ne rien oublier - il détestait oublier ou perdre des choses. 

"Par Salazar..." Murmura Mme Gaunt.

"Tu n'as qu'à me laisser devant. Je pense pouvoir trouver le chemin tout seul. Je n'aurais qu'à regarder les pancarte." Dit Ominis avec ironie, cachant sa baguette dans la manche de sa robe. Il se trouvait devant la gare King's Kross, il avait transplané dans une ruelle non loin.

"Cesse dont avec ce sarcasme, sinon je vais vraiment finir par te laisser ici tout seul." Grogna Mme Gaunt, poussant la porte de la gare. Ominis s'amusa de savoir qu'elle s'assurait de laisser un mètre d'écart entre elle et les moldus qui passaient. Elle couina lorsque l'un d'eux la frôla légèrement.

"Il n'ont pas de maladie, tu sais." Renifla Ominis. Elle ne répondit pas, mais Ominis savait qu'elle affichait probablement un visage de pierre, un visage de Gaunt.

"Nous y voilà. Tu n'as qu'à courir dans cette direction," Elle le tourna légèrement pour le mettre vers le bon endroit, "Avec un peu de chance, Poudlard t'apprendra l'honneur que tu as d'être un Gaunt."

Ominis renifla, "Un honneur ? Une horreur, serait plus juste" Puis il partit en courant en direction des barrière avant que sa mère ne puisse lui répondre. Elle lui lança un regard noir tandis qu'il disparaissait. En trois ans, il avait apprit que leur tenir tête lui faisait un bien fou. Qu'ils soit sage ou non, sa famille se méfiait de lui, alors pourquoi ne pas leur montrer qu'il valait tellement mieux qu'eux ?

Lorsqu'il eut finit de traverser la barrière, le changement d'ambiance fut radicale - les bruits et les odeurs changèrent tout à coup comme s'il sortait la tête de l'eau. La voie 9 3/4 était remplie de personnes - de sorciers. Certains portaient déjà leurs capes de Poudlard, comme Ominis, d'autre des capes de voyage et le reste portait des vêtements moldu. Quelques enfants enlaçaient par leur parents, certains pleuraient.

Ominis s'avança directement vers le train - rouge et vieux, resplendissant - le quai n'était pas sa place, il n'avait pas de famille à qui faire des adieux. Il se précipita vers la porte, la baguette tendue vers l'avant, lorsqu'il sentit un coup sur son coté gauche. Il tomba à la renverse, atterrissant sur ses fesses. Aïe.

"Oh toutes mes excuses !" Fit une voix, douce et accueillante comme du miel. "Est ce que tu vas bien ?"

Une main se posa sur son épaule, il la repoussa avec colère, tâtant le sol pour retrouver sa baguette. "Par Merlin, ne pouvais-tu pas faire attention ? Es-tu aveugle ?" Ralla-t-il.

Le jeune homme gloussa jovialement, "Je l'ai." Il tendit la main pour aider Ominis à se relever mais il le repoussa une seconde fois, récupérant sa baguette et reprenant son chemin. Il était de mauvaise humeur maintenant. Génial.

"Hé attends !" Le jeune homme le suivit. "Est ce que tu vas bien ?"

"J'irais très certainement mieux quand tu te seras éloigné de moi." Marmonna Ominis. Le jeune homme se mit à rire, d'un rire doux et sincère. Ominis leva les yeux au ciel et entra dans le train. Heureusement, le garçon ne le suivit pas. Il chercha un compartiment vide pour avoir la place de poser sa malle à coté de lui. Il avait peur qu'on la lui vole dans les portes bagages. Lorsqu'il en trouva un, il s'installa à coté de la fenêtre et attendit.