Ah ! L'argent de la drogue...

N'est-ce pas beau, ce que l'illégal peut accomplir ?

Mon père, Ingrid et moi nous dirigeons vers cette salle d'affaire. Sander resta causer avec Boris. Je suivais mes parents comme la bonne petite fille que j'étais...que Nia était.

Arrivés, je vis Vlad assis sur un grand sofa. À sa droite, un gars nonchalamment assis, jambes écartées et avant bras posés sur ses genoux.

Anton.

Contrairement à Vlad, ce dernier ne prit même pas la peine de lever le regard vers nous.

— Bonsoir...Vlad; dit mon père en chuchotant presque son nom.

Il y avait une tension dans leurs regards qui n'avait pas existé lors des réunions précédentes.

Avaient-ils fait semblant devant les autres mafieux ?

Aucune idée.

— Nia doit sortir... Le temps qu'on...discute ; dit Vlad.

De quoi devaient-ils discuter au juste ? Sans ma présence en plus ?

Dans moins d'un an je serais chef de cette putain de mafia, j'ai le droit de savoir des trucs de chef !

Et pourquoi le mec au masque rouge devrait rester lui ??

Je balayais ensuite mon regard dans la pièce cherchant Demyan. Il n'était pas dans cette pièce.

Mon regard tomba ensuite sur celui d'Anton qui me fixait sans aucune expression faciale. Tout à coup, mon humeur changea. Anton avait ce regard hautain qui m'énervait.

Pourquoi n'ai-je pas le droit de savoir, moi?

— Nia ? fit la voix de mon père devant moi.

Je dissimulai ma colère sous un petit sourire forcé et hochai de la tête avant de sortir sans un mot.

Je marchais dans la maison sans même savoir où j'allais. J'avais juste envie d'entrer dans une pièce au hasard. J'atterris ensuite dans la cuisine, toute aussi belle que tout le manoir entier.

 J'atterris ensuite dans la cuisine, toute aussi belle que tout le manoir entier

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

La seule chose qui me déplaisait sur ce manoir était sa couleur. On dirait les châteaux dans les contes de fées. J'aurais aimé que les pièces soient moins...dorées.

Mais en vrai... Je m'en fous.

Je passai mon doigt délicatement sur la paillasse et vis qu'il n'y avait aucun grain de poussière.

Boris fait bien son travail.

Sur la paillasse, il y avait des plateaux remplis de quelques petites pâtisseries.

— Nia ??? entendis-je derrière moi.

Je me retournai et vis le "grand" Demyan. Il écarquillait les yeux en me voyant et je vis ses lèvres former un "O".

𝕸𝖆𝖘𝖐 𝕺𝖋𝖋Where stories live. Discover now