🧋 Chapitre 34🧋

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POV YUNA

C'est assez étrange, l'ambiance est assez isolite, cela fait des années que je le considèrais comme mort. Et lui aussi.

Comment devrais-je réagir ? Comment engagé la conversation ?
Se n'est pas aussi simple que se que l'on pense, on ne s'est pas vu depuis six ans, entre ses quatres ans de coma et mes deux ans d'études en France. Et dire que l'on ne s'est pas vu depuis six années, il a tellement changé, physiquement en tout cas, je pense que sur le plan philologique il reste assez mature et bagarreur.

 Et dire que l'on ne s'est pas vu depuis six années, il a tellement changé, physiquement en tout cas, je pense que sur le plan philologique il reste assez mature et bagarreur

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Il n'a pas grandit, toujours à 1 mètre 70, il a laissé pousser ses cheveux qui lui arrive maintenant à hauteur des épaules.

Mitsuya?

On prends une marge de sécurité, vaut mieux l'appeler d'abord par son nom de famille.

Tu ne veux plus m'appeler Taka? Tu aimais bien avant.

Je sais, désolé. Taka? J'aurais une question, ça n'a pas été trop dur à l'hôpital? On peut dire que, je m'y connais. Déclarai-je en baissant la tête.

Tu sais c'est assez singulier comme sensation, comme si ces quatres ans était en réalité passer en quatres secondes. Dit-il.

Et revoilà le malaise, un silence morbide. Comment sommes nous passer de deux adolescents qui s'aimaient et qui ne se lâchaient pas à deux jeunes adultes qui font comme si ils venaient de se rencontrer.

Je pensais que partir en France, passer du temps avec Lola dans ce pays, jouer au volley, me faire de nouveaux amis -comme Lana, Enzo et ou pleins d'autres du club de volley- allait me rendre plus forte et allait faire disparaitre ma timidité, mais la "mort" de Mitsuya m'a tellement affecté que c'était difficile de se lever le matin, ou alors même fermer l'oeil de la nuit. Même après six ans, revenir au Japon a été complexe.

Pendant six années, je n'avais pas la force de me dire que au moment où, par exemple, je rigolais, lui était entrain de se battre pour rester en vie. J'ai préféré le considérer comme un mort, une personne qui faisait partie du passé, de mon passé. Le problème, je m'étais attaché très vite et très fort à lui, l'oublier n'était pas une option.

Yuna? Je me demandais, quesque tu es devenu, maintenant ? Ça fait quand même six ans. Me dit-il.

Moi, je suis partie à l'âge de mes 18 ans, direction la France pour mes études. Déclarai-je. Je suis aussi rentré dans un club de volley et on est allé au National. Je me suis rendu compte que c'est pas à cause de mon accident que je devais m'arrêter de vivre et que je devais vivre de se que j'aime. Dis-je. Et c'est en énorme partie grâce à toi, je t'en serais éternellement reconnaissante, tu as su me porter beaucoup d'attention et tu m'a soutenu à fond pendant une période assez complexe de ma vie, alias: mon adolescence... Lui avouai-je.

Why me and you {Mitsuya}Where stories live. Discover now