Chapitre 44

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le lendemain







Jazz serra son verre de chocolat chaud dans ses mains en regardant la pluie tomber dehors en plein 19h30. Elle reajusta le plaid sur elle en buvant une petite gorgée du liquide sucré.

Hier, Juan lui avait parlé de ce fameux dilemme.
Amélia, la femme de l'immonde Angelo Casti, qui a participé au meutre de sa propre nièce Eslie leur demande à elle et Karen de lui accorder leur pardon.
Jazz ne sut comment réagir. Leur pardon est important et c'est là qu'intervient Doloress. Doloress l'a vu venir. Si ces deux américaines n'acceptent pas les remords de sa belle-sœur, elle et son père croupiront en prison.

Une lourde décision retombait sur les épaules de Jazz, car elle le savait bien, Karen était trop sensible pour vouloir s'en mêler.
Elle se demandait ce qu'Eslie aurait voulu maintenant.
Accepter le pardon de sa tante et laisser ces ordures de Casti libres avec elle où refuser son pardon et les voir tous périr en prison.
Jazz était tout simplement perdue.

Depuis qu'elle s'était réveillée de sa courte sieste, Juan était au téléphone avec Lucciano et il ne parlait qu'en italien. Et elle le soupçonnait de lui cacher quelque chose parce que dans le cas contraire, il ne parlerait pas uniquement sa langue. Elle souffla sur sa tasse en fermant brièvement les yeux.
Elle se permit un coup d'œil dans sa direction et déglutit difficilement sa gorgée quand elle constata qu'il la fixait déjà.

Juan raccrocha avant de mettre son téléphone dans la poche arrière de son pantalon.

- Doloress est passée chez Lucciano. L'informa t-il sans pince-rire.

- Pour lui soumettre la même chose qu'à toi je me trompes ?

- Non ma chérie.

Il s'était approché d'elle et lui tenait le menton de son index.

- Aussi, Amélia demande à te voir demain toi et Karen. Je ne veux pas que tu y ailles juste parce qu'elle le demande, si tu veux y aller, cela doit être de ton plein gré. D'accord ?

Elle ne savait vraiment pas comment elle réagirait devant cette femme ignoble
Elle se contenta d'hocher de la tête en lui souriant. Elle ne voulait plus y penser.

Satisfait, Juan s'empara passionnément de ses lèvres sucrées en encadrant ses joues délicates. Ce fut comme la première fois, une explosion de saveurs uniques. Juan regretta d'avoir attendu avant de l'embrasser.
Les lèvres de Jazz étaient d'une précision parfaite. Douces et sucrées, énivrantes, hésitantes. Il fermait rarement les yeux lorsqu'il embrassait une femme, mais là, encore une fois, il fut contraint de s'avouer vaincu. Jazz avait inconsciemment prit le contrôle de son corps. Une fois sûr qu'elle ne s'arracherait pas de lui, Juan relâcha ses joues et l'enveloppa dans ses bras, constatant avec un frisson qu'elle savourait l'instant. Incapable de résister plus longtemps, il força le barrage de sa bouche en savourant son gémissement presque inaudible.

Jazz ferma les yeux et céda au plaisir. Il l'embrassait sauvagement, explorant les profondeurs de sa bouche avec avidité. Il la tenait si fermement dans ses bras qu'elle pouvait sentir contre ses paumes posées sur son torse que son cœur battait brutalement. Se pourrait-il qu'il ressente la même chose qu'elle ? Elle sourit intérieurement avec l'impression d'avoir gagné une partie de son organe vital. Sa barbe piquait légèrement, ses mains chaudes se glissèrent sur la base de son cou qu'il mordillât.
Dieu qu'elle était délicieuse !

Le cœur battant à la chamade elle lui répondit par un soupir. Il planta son regard dans le sien tout simplement pour qu'elle puisse y voir l'immensité du désir qu'il éprouvait pour elle. Au lieu d'y prendre peur, Jazz en fut flattée.

- Tu me rends complètement fou cara mia.. Avoua t-il en la soulevant par la taille.

Sa voix avait prit des tons chauds et féroces comme si plus rien de pouvait l'arrêter. Une chaleur se répandit dans son ventre. Il captura ses lèvres et traça un sillons de baisers sur sa joue, le souffle court.

Jazz frissonna en se rendant compte qu'il se dirigeait vers sa chambre. Sa bouche était gonflée par ses assauts répétés. Plus rien ne semblait compter pour elle. Leur respirations se mélangeaient et elle ne put que s'accrocher à celui qui faisait battre sans arrêt son cœur.

Jazz en perdit le souffle et n'eut aucun mal à soutenir son regard qui racontait les préludes d'une histoire qu'elle brûlait de connaître..

















































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