What If : Les fils qui nous unissent

2-Azkaban

Hello !

Aujourd'hui, on fête l'anniversaire de notre gardien préféré : Olivier Dubois. Alors, je vous offre non pas un mais deux ! chapitres du What If ! Bon pour être honnête avec vous, cela devait être un seul et même chapitre mais je l'ai corrigé et modifié et je trouvais plus pertinent de le couper. Bref...

Bonne lecture ! :D

*

2 – Azkaban

10 août 1981

Alastor Maugrey les attendait devant la porte de la prison d'Azkaban. Les trois Maraudeurs restants, Lily, Marlene et Dorcas avaient longuement hésité sur cette visite. Ils ne savaient pas s'il méritait de les voir mais eux en avaient besoin, avant le procès. Ils désiraient savoir ce qui l'avait poussé à les trahir, ce qui l'avait poussé à imaginer envoyer la Mort les rencontrer un par un. Ils étaient partagés entre tristesse et colère mais depuis qu'ils étaient en sécurité, la colère dominée.

Lily et James avaient laissé leurs enfants à Mary qui refusait se trouver en face du « rat » comme elle l'avait mentionné. Elle préférait largement la présence des deux enfants. Mary était la plus ferme quant à cette situation. Elle était aussi douce que brute, ses yeux chocolat pouvaient être aussi réconfortants que terrifiants. Depuis le jour où la trahison de Peter avait été révélée, seule la haine l'accompagnait. Elle avait rayé Peter d'un coup de baguette magique.

-Entrez, grogna Maugrey.

Ils parcoururent les couloirs d'Azkaban. Ils avaient tant de fois entendu parler de cette prison mais jamais ils n'auraient pu réellement imaginer l'horreur qui y régnait. L'angoisse les traversait et ils regrettèrent presque cette décision. Le procès aurait pu suffire. Non. Ils devaient le confronter à ses actes abominables.

La paroi des murs étaient humides, des gouttes s'écoulaient et s'assemblaient. James essuya le verre de ses lunettes, taché par une perle d'eau tombée du plafond. Autour d'eux, tout était sombre. Aucune torche n'était allumée pour éclairer leur chemin, seul Maugrey était leur guide dans ces ténèbres.

Un hurlement et un rire malsain les firent sursauter. Marlene s'accrocha au bras de Dorcas tandis que Sirius murmura à l'oreille de James. Après cette inquiétude passagère, ils relevèrent la tête. Ils étaient braves, ces individus ne les effraieraient pas.

Fol-Oeil s'arrêta devant une cellule et il leur désigna du menton. Ils se regardèrent tous les six et James fut le premier à s'avancer. C'était sa famille qu'il avait attaquée : les Maraudeurs, sa femme, ses enfants. Jamais il ne pourrait lui pardonner.

Dans la cellule, il reconnut celui qui avait été son ami pendant presque dix ans. L'homme replet était recroquevillé dans un coin de la pièce pourtant déjà étroite. Peter Pettigrow leva les yeux vers eux et son visage s'illumina. Quel était son problème ?

-James ! Oh mes amis ! Vous êtes là !

Le rire similaire à un aboiement typique de Sirius retentit dans le couloir réveillant les Mangemorts arrêtés. James identifia de la nervosité sur le visage de celui qui était comme son frère, il était encore plus rancunier que lui. Ils avaient tout intérêt à le canaliser. Dorcas parut lire l'inquiétude sur son visage car elle chuchota quelques mots à Sirius qui grogna peu enthousiaste à l'idée qu'on tente de l'apaiser. James regrettait que Mary soit absente, seule l'indomptable Mary MacDonald pouvait dompter Sirius Black.

Tout le reste de leur famille s'approchèrent et ils firent face à celui qui en avait fait partie avant de choisir une autre voie, celle de sauver sa peau avec lâcheté. James ne parvint pas à décrypter les expressions de Peter et encore moins son regard qui paraissait épanoui. Rien n'avait de sens dans l'attitude de son ancien ami.