Chapitre 1

83 8 3
                                    

La brise qui recouvrait la ville bien que légère lui donnait un air sombre.
Aujourd'hui Tokyo tout entier était particulièrement silencieux.
Les nuages recouvraient l'entièreté du ciel empêchant la lune de se dévoiler à la population.
Chose qui est bien normal vu qu'on était en période d'hiver et que ce soir là était différent des autres.

Les quelques bars et boîtes de luxe qui jusqu'ici tenaient tête à ce froid de canard s'étaient confondus en un silence presqu' effrayant.
Les cafés et restaurants qui en cette période de l'année ne désemplissaient guère étaient complètement vide.
Même les rues de la ville n'abritaient aucune âme ce soir.

On pourrait finir par croire que toutes ces personnes compatissaient à son malheur et l'accompagnaient dans son chagrin, chose qui dit en passant était bien le cas.
C'était plutôt compréhensible vu la situation dans laquelle il se trouvait.

Le pays du soleil levant venait quand même de perdre sa plus grande force, l'homme le plus connu et qui plus est la fierté du pays.
Il y avait de quoi en faire tout un deuil.

Depuis le début de la journée, il n'avait cessé de recevoir des cadeaux accompagnés de mots compatissant et attendrissant.
Certains d'entre eux n'avaient pas grande valeur voir même pas du tout, tels qu'un collier en spaghetti sûrement fait par un enfant, un tableau de fruits ou encore un vase sculpté en bois portant le logo de son entreprise qui d'ailleurs est aussi celui de famille.
Tout ces cadeaux aussi insignifiant paraissaient-ils, pour lui avaient de la valeur.
Ces personnes ne s'étaient nullement compliqué la tâche se forçant à lui offrir des objets coûteux, cependant à première vue on y décelait de l'amour et de la franchise.
Ces objets à eux seuls emplissaient les salles dans lesquelles ils se trouvaient d'amour et de bien-être.

Bien sûr certains de ces amis avaient trouvés l'occasion parfaite de marquer le coup en lui offrant des cadeaux tels que des voitures, des maisons ainsi que de l'argent comme si tout cela pourrait l'aider dans l'état où il se trouvait.
Et qu'est-ce qu'il pourrait bien faire d'autant d'argent ? Voyons offrir trois cents millions de yens ( 300 000 000 ) à une personne, le prenaient-il pour un chien en détresse ou quoi ?

Depuis qu'il était ainsi, c'est-à-dire il y a un mois de cela, tout le monde l'avait quitté.
Sauf évidemment son meilleur ami Naruto et son frère aîné Itachi.
Ces deux idiot s'entêtent à vouloir à tout prix l'aider.

Itachi avait quelque peu délaissé ses fonctions avec la gestion de l'entreprise familiale, les confiants à son meilleur ami et pseudo frère Shisui pour rester près de lui.
Et quand à Naruto, cet imbécile de première classe avait complètement abandonné sa propre entreprise pour prendre en main la sienne.
Heureusement que sa femme Hinata avait été présente pour gérer celle-ci, sinon on entendrait plus parler d' UZUMAKI SOCIETY.
Quand bien même totalement idiot, ce geste lui avait plu.

Naruto et lui ne s'étaient jamais vraiment entendu, ils avaient toujours eu du mal à communiquer et à travailler ensemble, et ce depuis le primaire.
Comme par hasard, on les mettaient à chaque fois en binôme quand il y avait un travail à faire ou un projet à réaliser.
Petit à petit, une chose en entraîne une autre, ils s'étaient rapprochés.
Ils avaient su apprécier les qualités cachées de l'autre et d'ailleurs très bien cachées, parlant bien sûr de celles de Naruto tout en essayant de battre leurs défauts, et en ce point, on était très loin du compte en parlant une fois de plus de Naruto.

Il avait réussi à créer un lien qui les rendait tout aussi précieux pour l'un comme pour l'autre.
Sans s'en rendre compte ils se complétaient tout les deux.

Naufragés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant