Deception

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Je suis plein de sueur et j'ai le souffle court mais je continue. L'entrée est immense. D'un côté se situe un énorme escalier de marbre noir au menant au réfectoire, et au bureau et aux appartements de notre principale, et à l'opposée, les deux grandes portes qui mènent à dehors. De grands lustres sont accrochés au plafond, et là aussi il y pleins de tableaux immenses sur des murs grandissimes. Même s'il fait jour, le manoir est toujours trop sombre, des bougies sont donc accrochés au mur.
Je m'approche de la porte. Je pousse les deux bâtants en forme de tête de lion, et les portes s'ouvrent, suivi de leurs habituels grincements. Je débouche dehors, sous la pluie. Ça fait du bien... Mais ce n'est pas le moment de rêver! Je cours sous le préau. Les gamins ne font pas attention à moi, ayant l'habitude maintenant de mes retards. La gouvernante me crie dessus en me voyant, mais je ne l'écoute pas. J'ai encore cette vision d'horreur de mon voisin dans la tête. Je monte sur un banc et hurle de toutes mes forces :
-LOUIS!!!! LLLOOOOUUUUIIIISSSS!!!!
Quelque chose me tire en arrière. Pas besoin d'être devin pour savoir que c'est la gouvernante. Cette fois, tous les enfants ont leurs intentions captés sur moi, mais Louis ne se manifeste pas...Oh non... Une violente claque me sors de mes pensées. Choquer, je porte ma main à ma joue.
-Qu'est ce qui te prend? Tu es devenu fou??? Crie la gouvernante.
Je la fusille du regard. A quoi bon lui expliquer? Tout ce que je gagnerais ce ne serais qu'une série de punition toutes plus horribles les une que les autres pour mensonges. Je décide d'aller droit au but:
-Où est Louis?
-Pardon?
-LOUIS! IL EST OU??? Je hurle. Je suis à bout de nerf.
Une autre claque. Je suis projeter en arrière par sa violence, et j'en tombe par terre. Des larmes de fureurs coulent lentement le long de mes joues. Je me relève, et m'approche d'elle, pour lui montrer qu'elle ne me fais pas peur.
-Retourne dans ta chambre! Tu n'en sortiras pas avant demain matin! Et on verra les punitions qui conviendront. Et puisque tu en parles, louis est sûrement encore dans sa chambre. Il n'a pas assisté au cour ce matin. Dis lui de descendre ou j'irais le chercher! Me crie telle.
Tous plus crétins les un que les autres ces gosses! Se dit t'elle pour elle même.
Elle me tourne et me pousse vers l'entrée, en me donnant une claque sur la tête.

Des larmes coulent lentement le long de mes joues.... D'horreur cette fois.C'est donc arriver... Tout doucement, je remonte les couloirs, les escaliers, tout en étant perdu dans mes pensés... Comment son corps avait-il disparu ? Comment le sang dans la baignoire s'est t'il volatilisé ? Je pousse toute ces pensées loin de moi. Je repense clairement à tout, et en vient à une conclusion vital. Je dois m'enfuir.

La dame en noirWhere stories live. Discover now