Désirable.

chapitre quatorze.

19 juillet 2022.

10 jours se sont passés depuis l'excursion en bateau, durant ce lapse de temps, Laïa est rentrée chez elle, à Avignon. Rose tente tant bien que mal de garder son appartement en état, ce qui est assez compliqué pour elle. La jeune femme se force même à fumer en dehors des quatre murs les séparant de l'extérieur, la coupant de ce monde.

Suite à ça, elle s'est rendue au tribunal avec le monégasque pour témoigner sur ce qu'il s'était passé à la boite de nuit quelques semaines plus tôt. Elle à réussi à avoir une procédure d'éloignement et Luc à été emprisonné pendant 5 ans et doit verser 49500€ d'amande, à cause de l'incapacité de Rose à travailler pendant plus de 8 jours mais aussi à cause de la conduite sous stupéfiants.

La monégasque à remercié la justice pour la seule fois dans sa vie, et se promet de ne plus jamais prendre ses pauses seule. A la suite du tribunal, Charles à insisté pour inviter Rose au restaurant, une sorte de "célébration" pour avoir réussi à battre son ex petit-ami. Désormais, Rose attends patiemment dans la gare de la principauté. Elle s'équilibre sur son pied droit, puis son pied gauche, continuellement.

La jeune femme sait juste que le monégasque est parti à Maranello pour le travail, une grande ville d'Italie. Contrairement à beaucoup de gens, elle n'a pas eu l'instinct de regarder ce qui se trouve là bas, elle n'y porte pas réellement d'intérêt : si le brun veut discuter de son travail avec elle, il le fera en temps voulu.

Les haut-parleurs s'allument et annoncent l'arrivée d'un train provenant d'Italie, sûrement celui de Charles. La barman se tourne donc vers le quai sur lequel le TGV devrait arriver, et quelques secondes plus tard, celui-ci entame son freinage en entrant dans la gare monégasque.

Les portes du train s'ouvrent, laissant apparaître une silhouette masculine habillée d'un costume noir. Rose s'empresse de l'aider avec ses affaires, et le bras droit du monégasque entoure presque instinctivement les épaules de la jeune femme.

Charles : Bonjour très chère, je t'ai manqué ?

Porter tes valises m'avait plus manqué. : Rose

Charles : Serait-ce de l'ironie ? Je vais devoir m'y habituer vite si tu as enfin appris ce que c'est

C'était de l'ironie ce que t'as dis ? : Rose

Charles : Ah, bah je vois que tu commences à maitriser le concept mais pas à le reconnaître

Les deux monégasques rigolent ensembles avant de se diriger hors de la gare. Pour le pilote, ce trajet de cinq minutes à pied semble durer une éternité. Ils se dirigent vers sa voiture que Rose ne connaît pas encore, et il ne peut s'empêcher de sentir la pression monter en approchant petit à petit du parking souterrain situé à quelques rues de la gare.

Il appréhende cette conversation depuis des jours, il en fait des cauchemars et à eu du mal à dormir, à tel point que de légères cernes se sont dessinées sous ses yeux. Il espère de tout son cœur que tout se passera bien, étant donné que les essais libres sont dans 3 jours à peine.

Charles s'est rendu directement à l'usine de Ferrari à Maranello le 15 Juillet, où il à rencontré les membres de son équipe et discuté de la préparation pour la prochaine course. Il a ensuite passé du temps dans le simulateur de course, travaillant sur la configuration de sa voiture et sur les différentes stratégies qu'il pourrait adopter pendant la course du grand prix de France.

Ensuite, il a assisté à des réunions avec les ingénieurs et les mécaniciens pour discuter des progrès récents de l'équipe et pour examiner les données de la dernière course. Après cela, il a passé du temps à l'atelier, où il peut observer les mécaniciens qui travaillent sur sa voiture et donner des instructions pour des ajustements mineurs ou des changements plus importants.