Désirable.

chapitre sept.

17 Juin 2022

Le soleil est au rendez-vous à Montréal, depuis 2 jours l'avion du pilote monégasque s'est posé sur les terres canadiennes. Il a très peu dormi depuis l'incident à la boite de nuit, mais il espère que cela ne se répercutera pas sur ses résultats lors des essais libres d'aujourd'hui.

Il réajuste sa cravate noire et sa veste de costume Ferrari avant de recoiffer ses cheveux. Il est déjà 11h ici, et les essais libres 1 sont à 13h40. En France, ceux-ci sont diffusés à 19h40 à cause du fuseau horaire. Il soupire en regardant son reflet dans le miroir avant de voir la tête de Pierre dépasser de l'encadrure de la porte de la salle de bain.

Pierre : C'est bon t'as fini de te faire tout beau mon Charlot ?

Charles : C'est juste pour tes beaux yeux mon Pierrot

Pierre : Je suis flatté, aller viens on va être en retard, je te rappelle que les EL c'est dans à peine 3h

Charles : Ouais, faut qu'on se bouge

Il se dépêche de sortir de la salle de bain avant de suivre le français à travers l'hôtel. Ils se retrouvent rapidement dans la grande salle de restauration de celui-ci et rejoignent les 18 autres pilotes.

Charles : Salut tout le monde, vous allez bien ?

Lewis : Ouais c'est génial ici, Lance était en train de nous parler de tout ce qu'il a fait ici, vu qu'il est canadien

Pierre : J'ai envie de tout savoir mon petit québécois, raconte nous tout

Lance : J'étais en train de parler de mes premières courses de karting

Et les voilà partis dans une discussion qui ne s'arrêtera que lorsqu'ils devront partir. Les seuls moments où les pilotes ne parlent pas sont quand ils doivent mâcher leurs bouchées.

Le repas se passe dans la convivialité et la joie avant que chaque pilote doive rejoindre leur garage sur le circuit de Montréal. Ils quittent le restaurant de l'hôtel avec le sourire.

Rose, elle, est allongée dans son lit, avec une couche de sueur posée sur tout son corps. Ses yeux sont rougît par les effets de la cigarette remplie de substances qu'elle à fumé quelques minutes plus tôt.

Depuis les derniers jours, elle ne peut plus sortir de son lit, du moins, elle le fait seulement quand c'est nécessaire : pour récupérer ses commandes de nourritures, fumer et attraper de nouvelles bouteilles d'alcool.

Elle se tourne pour se mettre sur le ventre et agrippe la bouteille de captain morgan posée au pied de son lit. Elle dévisse le bouchon et boit une grande gorgée, lui brûlant l'œsophage, avant de la reposer et de se diriger vers son balcon.

Elle utilise le peu de force qu'elle a pour sortir une cigarette de son paquet de Lucky Strike et de l'allumer. Elle emplie ses poumons de fumée et l'expire difficilement. Une toux s'installe dans sa poitrine et elle crache tout ce qu'elle a inspiré.

Elle se laisse tomber sur sa chaise et regarde le ciel toujours grisâtre, il correspond aux yeux de la barman ainsi que son moral. Depuis que le monégasque est parti pour le Canada, elle n'a pas réussi à lui envoyer un message, elle n'a plus aucune énergie.