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Je n'ai déjà plus envie de rester ici. Je remarque que Slona murmure quelque chose à l'oreille du jeune na'vi, tout en me regardant de travers, Neteyam me regarde mal puis se retourne. Je décide de quitter la soirer, en direction de la falaise, je commence à escalader la falaise en m'agrippant aux lianes et réussi finalement à me hisser au sommet. Je m'assis sur le rebord, laissant mes pieds flottés au dessu du vide, le temps de reprendre ma respiration puis je reprends ma route. Je marche de longues minutes avant de trouver ce que je cherche ; un arbre, mais pas n'importe lequel, un en particulier, c'est le plus grand de la foret. Je montre jusqu'en haut et m'étend sur le sommet, je contemple le ciel étoilé de la nuit. J'entends des bruits de pas se rapprocher, je regarde au sol et il s'agit de Neteyam. Je décide de redescendre et de l'observer, il s'apprête à grimper à l'arbre quand je le retourne brusquement et le plaque à l'arbre.

Neteyam : LÂCHE-MOI !

Moi : POURQUOI TU ME SUIVAIS !?

Il essaie de se débattre et fini par me donner du coup de poing qui me fait reculer de quelques pas. Je rigole puis essuie le sang qui coule de mon nez et de ma lèvre avec le dos de ma main.

Moi : c'est tout ce que tu as dans le ventre ? Aller, tu peux faire mieux que ça !

Il revient à la charge et essais de me plaquer au sol, mais je le fais tomber avec mon pied.

Moi : si ca peut te faire sentir mieu, je peux te laisser me frapper. Pourquoi tu me suivais ?

Neteyam : je voulais savoir où tu allais

Moi : ba demande, cette foret est interdite

Neteyam : alors pourquoi, tu y vas

Il me crache ces paroles comme s'il voulait ma mort

Moi : car moi, je fait ce que je veux, mais tu n'es pas moi à ce que je sache

Je lui lance un regard rempli de défi et il le remarque, il s'approche dangereusement de moi et me coince contre l'arbre. Il positionne sa main sous mon menton et effleure ma lèvre inférieure avec son pouce en retirant le sang qui y coulait. Nos visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre jusqu'à ce que je prenne la parole.

Moi : ce seras œil pour œil, et cela ne me dérange pas si tu en ressors aveugle

Neteyam : je t'aime bien toi

Il me regarde drolement puis mon ikran arrive et je monte sur son dos, laissant Neteyam seul au beau milieu de la foret. Une fois rendu chez moi, je m'endors rapidement.

Neteyam × TPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant