My Destiny

Chapitre 26 : Why can't i just kill you ?

Bonne lecture 📖🍿

⚖️

Destiny :

Ma paume de main accueille de nouveau mon menton. Je regarde par-dessus le hublot l'océan pacifique qui s'étend à perte de vue et les nuages se dessiner d'une forme aléatoire, essayant de me distraire du mieux que je ne le peux. En étant coincée dans ce jet dont la destination est l'Espagne d'après de ce que j'ai compris ; je ne trouve d'autre activité à faire que d'imaginer ce que les oiseaux virevoltant dans les airs peuvent bien ressentir. J'envie leur liberté ; Ils peuvent aller où bon leur sembles. Contrairement à moi, je me suis faite embarquer abord de cet avion sans pouvoir dire un mot.

Les tasses de cafés rempliassent la table, où les garçons sont assis a mes côtés. Je bois d'une traite ma boisson encore chaude que l'hôtesse nous a servie. Je sens tout de suite mon cerveau se réanimé ; J'en avais fortement besoin, car la nuit dernière m'avait lessivée. Je pose mon regard sur les hommes qui entourent la table. Bellamy est assis près de moi, une casquette cache sa longue et soyeuse chevelure et de simples vêtements l'habillent ; un t-shirt blanc a manche courte et un cargo bleu lui donnent le look du dealer par excellence. En détaillant ses airs de gentil garçon entrain de regarder la rediffusion d'un match de basket en compagnie de Keres, je me dis parfois qu'il est bien trop nié pour être ici.

Mais s'il est à bord de cet avion, assis en milieu de mercenaires sans aucune valeur morale et qui plus est, il est un tueur à gage expérimenté. Il a fait ses preuves en tuant un bon nombre d'hommes lors de notre course poursuite au Queens ; alors ses airs innocents doivent sûrement cacher une sauvagerie sans nom.

Logan se lève brusquement pour la énième fois me fessant légèrement sursauté. Il part à l'avant du jet, une grimace agacée sur son visage blêmit par une fatigue apparente. La bonne humeur des deux hommes a dû l'emmerder fortement. Je le vois tiré colériquement le rideau marron et sa silhouette disparue. L'air devient lourd à le faire pénétrer mes poumons en réalisant le peine monstrueuse qu'il doit ressentir.

J'ai vécu la perte d'êtres chers à mon cœur, donc j'arrive à comprendre la haine qu'il a contre n'importe quel humain ayant a tant soit peu de joie.

Ses camardes s'en foutent royalement de lui. Et en particulier Derek qui a peine remarqué que son collègue avait disparu. Il est avachi sur son siège, entrain de pianoter sur son téléphone. On s'est pas adressé un mot depuis hier. Je me remercie de m'être réveillée en première et avoir pue retourner en douce dans ma chambre avant qu'il n'ouvre ses yeux. Ça à l'air d'un plan d'un soir sans suite, mais mon geste s'explique par la certitude que j'ai en ses changements d'humeur. Je savais très bien que tous les mots et douceur dont il a fait preuve hier, seront très vite remplacés par des menaces et insultes le lendemain.

Alors j'ai préférée fuir brièvement cette souffrance qui ne m'est pas nécessaire. De plus, c'est pas comme s'il en avait quelque chose à foutre que je le réveille bien au chaud dans son lit.

En le regardant à nouveau, son air impassible durcit ses traits aussi fatigués que ceux de Logan. Je me dis que sur le coup, j'ai bien fait de l'éviter ce matin ; mais en sentant le tissu de son jean noir frôlé mon genou par moment, un frisson me colle à la peau et bon Dieu que je me déteste d'aimer sa proximité!

Aujourd'hui, nous avons matchés nos outfits sans même s'en rendre compte ; nous portons un simple t-shirt et un jean tout deux de la même couleur, noir.