00- prologue

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2009, Woodsboro, États-Unis.

Le silence de cette petite ville faisait un bien fou à Jill à cette heure tardive

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Le silence de cette petite ville faisait un bien fou à Jill à cette heure tardive. L'air froid qui annonçait le début de l'automne la fit frémir alors qu'elle s'allongeait sur le toit de sa maison. Ses yeux marrons rivés sur les étoiles partiellement cachées par les nuages, l'adolescente âgée de 15 ans laissa un petit soupir s'échapper de ses lèvres en fermant les yeux.

J'étais sûre de te trouver ici. Annonce Ellie.

Un petit sourire étira ses lèvres froides et gardait les yeux clos en sentant le corps de sa petite soeur  s'assoir près d'elle.

— Tu sais que maman ne veut pas que tu montes sur le toit. Marmonnait Jill d'une voix triste.

— Si tu savais le nombre de truc que je fais qui lui plairait pas. Lui avoue Ellie.

Ellie s'allonge à côté de Jill. Sa tête se tourne vers la brune. Les iris des deux filles se rencontrent, un sourire se dessine sur les lèvres de la plus grande remplaçant son visage déformé par la peine.

— Que se passe-t-il Jill ? Je vois bien qu'un truc ne vas pas bien. Demande Ellie, soucieuse. Elle n'aimait pas voir sa soeur ainsi.

— Je viens de me disputer avec Chuck. Lui confie Jill.

( Chuck était le petit ami de Jill avant Trevor )

— Oh Que s'est-il passé ? Demande Ellie en fronçant les sourcils.

Jill ravale sa salive et tente tant bien que mal de ne pas pleurer du moin pas devant Ellie. Pour Jill, pleurer était un signe de faiblesse et elle était pas faible pas du tout même.

— Tu sais... Il existe une légende. Commence Jill en évitant le sujet.

Le regard de Jill dirigé vers le ciel, admiratrice. 

— La légende raconte que le soleil et la lune étaient amoureux, mais cet amour était impossible parce que la lune naissait seulement quand le soleil se couchait. Alors dieu, dans sa bonne bonté à créé l'éclipse. Comme preuve qu'il n'existe aucun amour impossible.

Les yeux de Jill sont toujours posés sur ce ciel éclairé de milliers de points blancs, pensive et blessée. Ellie ne quitte pas sa soeur du regard, attentive et attristée par la douleur de son aîné.  Elle pose par la suite sa main sur celle de Jill. Le doux mouvement circulaire des pouces d'Ellie la rassure.

Jill sort de ses pensées pour retrouver les yeux d'Ellie qui lui sourit ce qui la rassure. Malgré leur différence d'âge, les deux soeurs roberts ont toujours été proche.

I LOVE IT AND I HATE IT AT THE SAME TIME | SCREAM Where stories live. Discover now