Chapitre 3

154 5 1
                                    

Une semaine c'est écoulé depuis ce fameux jour, le jour où ce cannibale ou peu importe ce qu'il est, m'ai mordu.

J'ai mal. Extrêmement mal, chaque mouvement, même infime soit-il et une véritable torture. C'était comme si toute cette douleur c'était propagé dans chaque partie de mon corps, mais pour une raison que j'ignore, je n'ai parlé à personne de ce qu'il m'était arrivée.

Peut-être parce que si j'en parlais tout ceux si deviendrai réel, et que je devrai également parler de ces voix que j'entends continuellement dans ma tête.

Au début seule la vois de ma mère était présente, mais cela ne m'a pas plus inquiété que ça, après tout, ce n'est pas comme si ça ne m'était jamais arrivée. Lorsque ma mère est morte, j'arrivais toujours à entendre sa voix, je m'étais mise à parler seule, à me disputer avec une chaise vide.

Mon père qui était dépassé par le deuil, n'a pas su trouver la force de m'aider, il n'a pas cherché à comprendre ce qu'il m'arrivait, et a tout simplement décréter que j'étais devenue folle.

Le jour suivant j'avais était placer en hôpital psychiatrique. C'était vraiment l'horreur, cet endroit était le plus terrifiant que j'ai connue de toute ma vie, sans oublie le personnel qui pour le coup avait très bien leur place dans ce lieu, ils étaient presque aussi fous que les autres patients.

Un beau jour la voix de ma mère est parti comme elle était venue, comme si elle n'avait jamais existé, alors le nouveau mari de ma tante, Samuel, est venue me chercher me délivrant de cet asile de fou, qui avouons-le m'avait probablement marquer à tout jamais.

Depuis Eichen House, je n'ai plus jamais revue mon père, alors si je décidais de m'ouvrir à a la seule famille qu'il me reste, de leur dire qu'un malade m'avait mordu le bras sans raison et que depuis j'entendais de nouveau la voix de ma mère mais également une centaine d'autre voix qui me vrillé le cerveau à en avoir le tournis et des envie irrépressible de vomir, je sais d'avance qu'ils me renverraient dans ce lieu qui hanté encore chacun de mes cauchemars.

J'ai peur. Je ne veux plus que l'on m'abandonne. Je ne veux plus être seule.

Alors je me tais, je sers les dents, j'encaisse la douleur de mon bras, de mon corps, de ma tête et je me force à sourire lorsque l'on me demande si je vais bien. C'est la seule chose que je puisse faire.

Je cache du mieux que je peux la morsure avec des bandages et des t-shirts à manche longue, mais ce liquide noir et visqueux qui suinte de ma blessure ne m'aide en rien, je ne sais même pas pourquoi mon sang a pris cette couleur-là, on dirait presque que ma corp moisie de l'intérieur.

Aujourd'hui c'est le dernier jour de la semaine est heureusement car je suis totalement épuisée physiquement et psychologiquement aussi. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir le coup encore longtemps, mais après tout peut-être que ce n'est pas si mal, je retrouver enfin ma mère ainsi que Julian et toute cette douleur disparaitrait enfin.

Je grimpe rapidement dans ma voiture et allume la musique, le volume au maximum faisant vibrer mes basses pour espérer ne serait-ce qu'un bref instant ne plus entendre mes penser suicidaire et ce brouhaha incompréhensible qui se déroule dans mon cerveau si fragile et je pars en direction du lycée.

Le trajet se passe normalement, je suis à environ un ou deux kilomètres de ma destination lorsqu'un bip résonne remplaçant la musique qui résonner dans l'habitacle. Le voyant moteur s'allume pour la trente-cinq énième fois du mois et ma voiture s'immobilise 2 seconde plus tard en plein milieu de la route.

Je posai ma tête sur le volant totalement désespérer et à bout de nerf, sérieusement c'est quoi ce début d'année tout pourri.

Je restai quelque instant à me lamenter sur mon sort, puis me décida à prendre mon sac posé sur le siège passager, et à sortir de ma voiture en claquant la porte avant de la verrouiller.

Si ma voiture gênée, la police n'avais qu'à venir s'en occuper, moi je n'ai plus le temps. Cette fois c'est sûr j'étais en retard au lycée.

Après un long moment, trop long moment de course, j'aperçus enfin à mon plus grand soulagement l'enseigne de mon lycée le "Devenford High School". J'entre tel une tornade dans le bâtiment faisant claquer violement sur mon passage les portes contre le mur et court rejoindre ma salle de classe.

J'entre en catastrophe rattrapant de justesse mon sac à dos qui allait tomber, toutes les têtes se tournèrent dans ma direction me rendant mal à l'aise.

- Désolé soufflais-je à l'intention du professeur, ignorant les regards persistant des autres élevés.

Le prof qui était habitué de mes retards à répétition depuis presque une semaine devait être tout au temps désespéré que moi car celui-ci ne pris même pas la peine de me répondre et me fit un vague signe pour que j'aille m'asseoir, reprenant là ou son court avait était interrompue par ma personne.

J'alla rejoindre la seule place de libre qu'il restait et commença à sortir mes affaires de cours, mais remarqua très rapidement que l'autre idiot me fixer en fronçant les sourcils, qu'elle débilité allait-il encore me sortir cette fois-ci ? je décidai de le devancer.

- Eh Brett ! L'appelais-je le plus discrètement possible.

Brett me fit un signe de tête pour me faire comprendre que j'avais toute son attention.

- J'ai un truc pour toi... Disais-je en fouillant dans mon sac.

Le garçon m'observa faire, jusqu'à ce que je relève la tête de mon sac et tende mon poing fermé vers lui, je tournai soudaine mon point de sens et lui montra mon majeur en lui faisant un sourire forcé. Brett leva les yeux au ciel avec un demi sourire aux lèvres, moi qui espérais l'énerver c'était raté, quel abruti celui-là.

Cela fait 2 ans quasiment que je suis dans la classe de cette idiot, Mr joue dans l'équipe de Lacrosse de notre lycée, il est même capitaine et donc très populaire au prêt de tout le monde que sois fille ou garçon ce qui l'arrange bien étant donné qu'il est bisexuel. C'est le genre de mec à avoir la grosse tête.

Jusqu'à l'année dernière je ne fessais pas vraiment attention à lui je me contenter de l'ignorer, jusqu'à ce que mon cousin Liam entre pour sa première année de lycée, et entre dans l'équipe de Lacrosse également. Cette imbécile de Brett la toute de suite pris en grippe et c'est mis à l'arcelet, Liam m'a bien fait comprendre qu'il ne voulait pas que j'intervienne et qu'il voulait se débrouiller seul, alors je le laisse faire mais malgré tout dès que je peux, je fais tout pour énerver Brett pour me venger d'une certaine manière de ce qu'il fait endurer à mon cousin.

Je tournai mon regard vers le tableau pour commencer à suivre le cours, lorsqu'une voix d'homme beaucoup plus forte que celle que j'entendais habituellement se mis à hurler dans ma tête me fessant sursauter.

J'agrippa les coins de mon bureau avec force en serrant les dents pour ne pas hurler de douleur, je sentis quelque chose couler le long de ma mâchoire et posa mes doigts par reflexe dessus, lorsque je les ramena prêt de mon visage je vie le même liquide noir qui suintait de ma morsure.

Alors que je fixer mes doigts je me mis soudainement à voir trouble. Il fallait que je sorte d'ici si je m'évanouie ici je vais être envoyer à l'hôpital, et ça ce n'était clairement pas envisageable, hors de question que je croise une nouvelle fois les trois hommes de l'ascenseur.

Je ramassai précipitamment mon sac et sorti en courant de la classe, j'entendis le professeur crie mon nom, mais l'ignora, me retrouvant entrain de titubé dans les couloir vide du lycée.

J'avais de moins en moins de force et je pouvais sentir le liquide noir couler de mes oreilles, mes yeux et mon nez. Je m'arrêtai au milieu du couloir, il m'était impossible de faire un pas de plus.

- Eh Dunbar ça va ? Me demanda une voix dans mon dos.

Mes jambes se dérobèrent sous mon poids, ma vision se fit toute noir et avant que je ne comprenne quoi que ce soit je tombai la tête la première sur le carrelage.

Gosth - Teen Wolf -Where stories live. Discover now