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Merci pour les étoiles
qu't'as posé sous mon ciel.

Merci pour les étoiles qu't'as posé sous mon ciel

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PDV Leya.

Paris, 18h54

deux semaines
Ça faisait deux semaines qu'il était partit.
Je n'avais plus aucune nouvelle de lui et lui plus aucune nouvelle de moi.

Peut être que je m'étais trompé sur tout depuis le début.

Je pensais qu'il était différent, mais ce n'était pas le cas.
Il avait finit par partir, comme les autres.

Je sais même pas comment j'ai pu m'embarquer là dedans en réalité, c'est pas dans ma nature de faire confiance à des inconnus comme ça.
J'ai juste voulu écouter mon coeur et pas ma tête pour une fois, et voilà comment ça a finit.

Je regardais le lac et le coucher du soleil les yeux pleins de larmes, assis sur le banc qu'il m'avait fait découvrir il y a quelques semaines maintenant.
Notre endroit.

Depuis notre dispute avec Amine je venais régulièrement ici après le travail, pour me vider l'esprit et ne pas perdre la tête.
Je n'avais plus l'habitude de cette solitude, ça me rendait malade.

Les rendez vous chez la psy avaient reprit, à mon plus grand désespoir.
Je lui ai parlé d'Amine, en pensant que ça allait passer, mais ça a juste empirer la chose.

Ça serait mentir de dire que tout était de sa faute.
J'ai un peu sûr réagis dans mes propos, mais j'avais trop accumulé.
La semaine sans nouvelle et le fait qu'il me parle de mon père c'était trop pour moi.

J'ai hésité plusieurs fois à lui renvoyer un message, mais j'ai pensé que c'était pas une bonne idée.

Il fallait revenir à la réalité et comprendre que la carrière d'Amine était entrain de décoller, son quotidien n'était plus le même et n'était pas compatible avec le miens.
Et j'ai pas envie qu'il change ses habitudes pour moi, je ne veux pas le freiner au contraire je suis heureuse de ce qui lui arrivait.

Je devais me faire à l'idée que tout ça n'étais qu'éphémère.
Je sais même pas si dans le fond je suis triste ou en colère, tout ce que je savais c'est que j'avais perdu quelqu'un de très cher pour moi.
Je ne saurai décrire notre relation car je n'avais jamais vécu ça auparavant, mais on se prenait pas la tête.

Ne soit pas triste que ça soit finit mais heureuse que ça soit arrivé.

Je me répétais sans cesse cette phrase dans la tête pour me convaincre que tout allait s'arranger et que j'allais retrouver ma vie d'avant.

Mais je n'en avait pas envie.
J'avais pas envie d'oublier tout ça.
Pas envie de l'oublier lui.

Au plus profond de moi je n'avais pas envie de retourner à ma vie d'avant.
Mais j'avais pas le choix.
Je devais arrêter d'être égoïste et me rendre compte que j'avais beaucoup trop de problèmes.
Je ne pouvais pas lui infliger ça, c'était pas possible.

𝐉𝐮𝐬𝐪𝐮'𝐚𝐮 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞. | aminematueWhere stories live. Discover now