How it End

Chapitre 16

— Ferme-la, disons nous à l'unisson avec Liv.

Il lève les mains au ciel en signe de paix et Liv s'en va, au loin, je vois le coach s'approcher de nous. Je donne un coup de coude à Charlie pour qu'il se retourne.

— Charlie, Sawyer, venez avec moi, dit-il.

Nous nous regardons et devenons tout blanc, qu'est-ce que le coach peut-il bien nous annoncer pour partir dans son bureau ? C'est bien connu, tous les joueurs qui sont partis dans son bureau n'ont plus jamais mis un pied sur le terrain. J'essaie de me souvenir ce que nous avons pu faire de mal mais rien ne me vient à l'esprit, nous avons toujours été droit dans nos baskets. La seule fois où j'ai été « mauvais » c'était pour ma mauvaise note, et encore, j'ai pu rectifier le tir.

Quand il ouvre la porte de son bureau, nous nous figeons, devant nous se trouve l'entraîneur d'Harvard. Putain, qu'est-ce qu'il fou là ? Pincez moi, je rêve.

— Sawyer McKay, quaterback de l'équipe et Charlie Diaz, line backer, enchanté, je suis Logan le coach d'Harvard.

Charlie et moi restons bouche bée, nous savons pertinemment qui c'est, mais nous sommes beaucoup trop sous le choc pour dire quoi que ce soit.

— Avec le recruteur, nous étions présents lors de votre match contre les Tigers et nous avons été très impressionnés par votre jeu, je vais être cash, nous vous voulons dans notre équipe. Mais il faudra d'abord être sélectionné.

— Il y des milliers de joueurs qui souhaitent entrer dans leur équipe, mais il faudra d'abord passer aux épreuves sélectives qui se déroulent dans pas longtemps, nous dit le coach.

Je suis à deux doigts de réaliser mon rêve, si je passe les tests et que je réussi, je pourrais entrer à Harvard et jouer à leur côté.

Je regarde Charlie, je ne sais pas si il réalise la chance qu'on a de pouvoir participer aux épreuves sélectives, en réalité, je ne sais même pas s'il souhaite continuer le football plus tard ou s'il compte arrêter.

— Merci, fut la seule chose que j'ai pu dire.

— Merci à vous, votre coach vous donnera les informations complémentaires, dit Logan.

— Au plaisir de vous revoir, lui dit notre coach en lui serrant la main.

Je le regarde sortir du bureau, mon cœur bat à mille à l'heure, bordel, je vais peut-être jouer à Harvard.

— Vous pouvez y aller, les cours ont commencé, dit le coach.

A notre tour, nous sortons, je regarde Charlie.

— Tu y crois toi ? demandais-je.

— Je n'en reviens pas.

— On pourrait jouer ensemble.

Il baisse la tête.

— Je ne sais pas, je n'ai aucune idée de ce que je voudrais faire plus tard.

Le père de Charlie et pompier et sa mère infirmière, c'est comme ça qu'ils se sont rencontrés. Le père de Charlie a eu un problème lors d'un sauvetage, il avait besoin de soin et c'est sa mère, qui s'est occupée de lui.

— Nous avons encore le temps, ne t'inquiète pas pour ça, lui dis-je.

Je lui donne une tape dans le dos.

— Partons en cours maintenant.

***

LIV