Aurevoir

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Nous ( ma soeur , ma mère et moi ) avons passé chaque instant ensemble avec une lourde peine dans le cœur. Nous avons fait du sport, chanté au karaoké et raconté des anecdotes d'enfance. Ma mère, tout comme mon grand-père, était experte dans le domaine des histoires africaines et nous adorions l'entendre chanter les chansons de contes. Nous avons profité jusqu'au dernier moment ensemble, jusqu'à notre départ chez notre père.

Maman: "Dépêchez-vous, vous savez que votre père n'attendra pas."

Maëlys: "Je ne veux pas partir maman, je veux rester avec toi."

Ma mère: "Je te promets mon bébé, on se retrouvera."

Elle m'a enlacé ainsi que ma sœur avant de nous dire de ne pas pleurer. Mais nos larmes étaient inévitables. Puis, le bruit fort du klaxon de la voiture de mon père a retenti.

Mon père: "Allez, on y va."

Maëlys: "Au revoir maman..." (Larmes coulant sur ses joues)

Ma mère, ma sœur et moi nous sommes enlacées, pleurant sous le regard impuissant de mon père.

Je regardais ma mère partir en pleurant à travers la vitre arrière de la voiture. Mes larmes ne cessaient de couler en pensant à son sourire que je ne reverrai plus. Tout ce que je voulais, c'était sortir de la voiture pour la rejoindre. J'ai serré ma petite sœur dans mes bras, dévastée.

Mon père : Vous allez rester avec moi pendant deux semaines avant d'aller vivre chez votre tante.

Moi : Tata Anice?

Papa : Oui, j'en ai parlé à votre maman, elle ne vous l'a pas dit?

Moi : Pas du tout.

Nous n'avions jamais vécu avec tata Anice. On la voyait quelques fois à l'église, mais je n'avais aucune idée de comment elle se comportait. J'étais un peu inquiète sur comment la vie là-bas allait se passer.

Arrivant chez notre papa, on admirait l'espace géant qu'il y avait dans toute la maison. Elle était vraiment grande et belle. On était stupéfaites en visitant chaque coin et recoin de la maison.

Mon père : Mesdames, qu'est-ce que vous voulez manger?

Maëlys : Pizza, tout en émettant un petit rire.

Mon père : Il fait trop tard pour une pizza. Demain, si vous voulez? À la place je connais un restaurant qui vend des saucisses près d'ici. Ça vous intéresse?

Moi : Oui.

Maëlys : Oui papa.

C'était la première fois depuis mon départ à Issia que je mangeais quelque chose d'aussi européen
je ne pouvais pas m'empêcher de savourer chaque bouchée de saucisse et de frites. Mon père avait raison, ce restaurant était incroyable.

Maureen's adventure of disconnecting Donde viven las historias. Descúbrelo ahora