Ils me regardent tous les deux sans rien dire, ils savent que j'ai raison, Wassim m'observe attentivement, son regard est perçant, il me déroute mais je ne prête pas attention.

Ibrahim : non tu ne viens pas.

Moi : mais toi tu n'as vraiment rien compris enfaite, j'en ai strictement rien à f*utre que tu me dises oui ou non, je viens et si tu n'es pas content c'est pareil. C'est comme ça que ça doit marcher pour que vous vous réveillez enfin de votre rêve qui dure depuis assez longtemps, ça risque de devenir vite un cauchemar et ça commence aujourd'hui croyez-moi.

Ils ouvrent grands les yeux en me regardant choqués par ce que je venais de dire, j'avais les mains qui tremblaient, je commençais à prendre les choses à coeur, ce n'est pas bon parce que ça engendre en moi des crises d'angoisses qui peuvent me conduire en un clin d'œil à l'hôpital.

Je suis sujette aux crises d'angoisse, ça m'empêche de respirer, je peux faire un malaise à cause de la panique, après le décès de mes parents j'en faisais tous les jours, tous les jours au point de rester hospitalisé et qu'on m'administre des calmants qui me faisaient dormir.

J'en ai énormément souffert, mes frères et ma soeur aussi, ils ont vu aux tremblements de mes mains que ça risquait de partir en crise d'angoisse, autant vous dire que j'angoissais déjà à l'idée de faire une crise d'angoisse justement.

Mais s'il fallait en faire une pour convaincre mes frères que je dois les accompagner, pour qu'ils se rendent compte que je ne suis pas en train de rigoler et bien je le ferai. J'assumerai une nouvelle fois la terreur que je ressens quand je fais une crise d'angoisse, pour eux, si c'est pour eux alors je le ferai.

Mais tout ça vous le savez déjà...

Wassim : laissez là venir avec nous.

Je le regarde, mon visage se détend et laisse place à un sourire qu'il me rend suivi d'un clin d'œil.

Ibrahim : essaye juste de rentrer dans la bagarre c'est toi que je vais frapper.

Je le regarde de travers, c'est un fou lui, il a cru que j'allais l'écouter en plus ? Je m'écoute déjà moi ce n'est pas mal, faut pas non plus en rajouter une couche.

Moi : ouais c'est ça ( en chuchotant ).

Il semble que Wassim m'ait entendu puisque je le vois sourire en coin en baissant la tête.

Il est vraiment beau quand il sourit, il dégage trop de charisme ce mec.

SOUKAINA RESSAISIS TOI !!! Oui je me parle à moi-même ENCORE

Sofiane : allez on décampe, j'ai toujours rêvé de dire ça ( en rigolant ).

Mais j'ai juré ce mec n'est pas normal... qui le veut mesdames ?

Moi : mais wsh ( en rigolant ).

Sofiane : ça fait trop styler en mode comme dans les films américains de guerre.

Moi : mais j'en peux plus tu n'es vraiment pas normal.

Wassim et Ibrahim rigolent aussi, comment ne pas rire, Sofiane c'est trop un spécimen particulier.

On sort de l'appartement, je sors la première, l'un de mes frères verrouille l'appartement, on descend tous les quatre les escaliers rapidement et on se retrouve rapidement devant les teneurs de mur de mon hall.

Nous : salam.

Eux : salam.

... : Ibrahim faut que je te parle d'un truc après.

Ibrahim : vas-y mon frère on parle après insh'Allah.

C'était forcément un truc lié au trafic de drogue... j'espérais que ce mec souhaite arrêter ce business illégal... ça en fera un de sauver même si ce n''est pas le premier à qui je pense.

Soukaina : L'exception à la règleWhere stories live. Discover now