Chapitre 18

Depuis le début
                                    

Il prend celui qui me frappait pendant que j'essaye de tirer Wassim qui le frappe encore, on finit par séparer l'autre con.

Safir : c'est bon Souleyman.

Souleyman... je te déteste.

Hayat et moi tirons sur Wassim pendant que les deux amis tirent Lamine, on finit par réussir à les séparer difficilement et je ne sais pas ce qui m'a pris j'avance vers Souleyman et je lui décolle une gifle qui lui a fait tourner la tête je lui crache aux pieds.

Moi : fils de p*te, tu n'es pas même pas un homme à frapper une femme.

Il me regarde avec haine mais il ne fait rien de plus, sûrement qu'il était en train de se rendre compte de la médiocrité des actes dont il a fait preuve.

Aucun honneur pour cet « homme ».

Moi : toi là, avise toi de revenir me parler et je te promets que tu n'oublieras pas de sitôt Soukaina et ça te donnera une bonne raison de me trouver intéressante.

Il me regarde sans rien dire pendant que je continue mon monologue.

Moi : tu as voulu jouer au plus c*n et bien sache que je peux me rabaisser à ton niveau, je suis peut-être une meuf mais je vous ai n*quer vos mères, on ne touche pas à mes proches.

Je ne crie pas mais j'ai quand même élevé la voix histoire qu'il se rende compte que je suis sérieuse, je parle très sèchement pour bien lui montrer que je ne plaisante pas avec lui.

Il me regarde encore une fois sans rien dire, personne ne parle, puis il se retourne et s'en va avec ses potes ou plutôt chiens.

Mon regard dévie sur Wassim, il est hors de lui et je le suis aussi, il se met à me regarder et je vois son regard s'adoucir et je sens que le mien aussi.

Il fronce les sourcils en s'approchant de moi, alors qu'il s'était plus ou moins calmé , je le regarde attentivement puis il touche le dessus de mon sourcil, il regarde ses doigts et il y voit du sang.

Moi : c'est bon c'est rien ne t'inquiète pas.

Wassim : bande de fils de p*te.

Moi : Wassim... c'est bon je t'ai dit qu'il n'y a rien.

Wassim : pourquoi t'es rentré dans la bagarre toi, je t'avais dit de ne pas intervenir.

Moi : j'allais pas te laisser te battre contre trois mecs seul, je te protège aussi comme tu me protèges.

Son regard s'adoucît, il se met à sourire légèrement, je souris aussi et il me prend dans ses bras.

Wassim : je n'ai pas besoin, tes frères ils vont nous tuer quand ils vont te voir arriver comme ça.

Moi : je leur expliquerai, ils comprendront...

Wassim : ouais.

Il se décale de moi et il met ses mains sur mes joues, il passe son pouce sur mon arcade sourcilière qui me fait légèrement mal, je commence à ressentir la douleur, je n'avais plus d'adrénaline.

Moi : aïe.

Wassim : pardon.

Moi : ce n'est rien.

On se regarde droit dans les yeux, mon regard se pose sur son nez qui s'est remis à couler, il le sent et sort le mouchoir que je lui avais donné tout à l'heure, je prends le mouchoir, nos mains se touchent et on pose instinctivement tous les deux nos regards sur nos mains.

Je détourne le regard et me concentre sur son nez, j'éponge le sang qui en coule légèrement sous son regard attentif.

Hayat : et vous allez me dire qu'il n'y a rien entre vous.

Soukaina : L'exception à la règleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant