16 : Bataille à Poudlard (01/06/2023)

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Mon père entre en courant dans la salle du cours de Potions. Toutes les conversations s'arrêtent, et Draco n'a même pas le temps de dire un mot que l'Auror lance :

- Poudlard est attaqué !

Tout le monde se met à paniquer, ne sachant pas comment réagir.

- Tout le monde se calme ! Hurle Draco.

Bon, il fait peur quand il crie.

Il s'adresse à mon père, visiblement calme. Avec Scorpius, on échange un regard : on sait tous les deux qu'il est aussi stressé que nous.

- Par qui sommes-nous attaqués ?

- Les forces du Mal, il me semble, souffle mon père. Et c'est...

Il me jette un regard.

- C'est Delphi qui les commande.

Oh. Donc c'est pour ça qu'il ne voulait pas le dire.

- Enfin, ils sont aux portes, il faut évacuer ! Compléta-t-il.
- Bon, suivez-moi, vous tous ! Harry, les autres classes ont-elles été prévenues ?
- Oui, vous êtes les derniers.
- Dans ce cas, je les emmène et tu fermeras la marche.

Nous nous sommes mis à courir derrière mon père pour rejoindre le souterrain. À force de toujours se faire attaquer, la directrice McGonagall a décidé d'en faire construire pour pouvoir s'échapper rapidement.

Soudain, des déclarations retentissent, et j'entends McGonagall crier à mon père, juste derrière moi :

- Les sorts de protections sont brisés, on ne pourra pas les retenir très longtemps !

Aussitôt, c'est la panique. Les élèves, à la demande de leurs professeurs, se mettent à courir vers le souterrain. Les Première année bousculent les autres, les Septième année tentent d'aller se battre avec leurs professeurs, et même certains professeurs s'évanouissent, avant que le sol ne se mette à exploser, conséquence des sports lancés par les Mangemorts depuis l'extérieur.

Un élève tombe à côté de moi, je l'aide à se relever et on court vers la sortie. Je vois Draco qui fait entrer les élèves, un à un.

- Il était temps ! Me souffle-t-il.

Il ne reste plus que mon père dehors, qui a pris un peu de retard à cause d'une explosion juste devant lui. Draco lui crie d'accélérer mais, juste à ce moment, Une boule de magie le frappe en plein sur la tête. Je le vois s'effondrer, assommé.

Non, non...

- Papa !

Je cherche à me rejoindre, mais Scorpius me bloque.

- Lâche-moi ! Je hurle. Je dois aller l'aider !

Mais il ne me lâche pas. Il me serre plus fort contre lui et le murmure quelque chose à l'oreille :

- Ne t'inquiètes pas.

Je me calme et remarque que son père court déjà au-dehors, en direction du mien. Avec anxiété, je le regarde porter mon père que son dos et courir vers nous.

- Fermez l'entrée, crie-t-il à la directrice.

Avec l'aide du professeur Londubat, elle remet en place le mur et le scelle.

Mais ce n'est pas vers cela que tous les regards sont tournés. Tous regardent mon père, qui s'est sévèrement déboité l'épaule en tombant, et qui saigne de la tête. Tous regardent Madame Pomfresh, qui va bientôt donner son diagnostic. Elle pose sa baguette.

- Il faut impérativement lui remettre l'épaule en place, explique-t-elle. J'en ai les capacités, mais il va crier et dévoiler notre position... Il faut quelqu'un pour le faire taire.
- C'est bon, je m'en charge, dit Draco.
- Sans magie, précise Madame Pomfresh.

Tout le monde est un peu gêné. Personne n'ose dire quoi que ce soit, on a tous peur de ce qu'il y a juste au-dessus, et la plupart sont aussi très impressionnés par la présence de mon père. Draco répond de nouveau :

- C'est bon, je vais le faire.
- Bien, dans ce cas, j'y vais à trois. Un... Deux...

McGonagall nous fait signe de nous diriger vers la sortie. Je n'avais même pas remarqué qu'il ne reste perdue plus que moi et Scorp en tant qu'élèves...

- Trois !

Aussitôt, Draco se penche et embrasse mon père... Attends, QUOI ?!

Mon père ouvre les yeux d'un coup alors que l'infirmière lui remet l'épaule en place. Finalement, Draco s'écarte, rouge, mais toujours moins que mon père – lui, il est écarlate.

Scorpius me tire derrière lui et m'empêche de beuguer plus longtemps sur ce que je viens de voir.

On sort au beau milieu de la forêt Interdite. Je peine à suivre Scorpius, qui court plus vite que moi.

- Dépêche-toi ! Me souffle-t-il.

Il s'est arrêté pour m'attendre. Encore une fois. J'entends des cris à Poudlard. D'abord des cris de victoire, puis de rage.

Des fissures s'ouvrent dans le sol, qui tremble, et je manque de tomber dans l'une d'elles, qui s'élargissent à vue d'œil.

D'autres n'ont pas eu cette chance.

- Aaah !

C'est la voix de...

- Lily !

Mon père et Draco ont été séparés par l'une des failles, et le père de Scorpius retient ma sœur du mieux qu'il peut.

De là où je suis, je ne peux pas l'aider. Je voudrais y retourner, mais mon petit ami me retient fermement.

- Accroche-toi ! Lance son père à Lily. Prends ma main !

Il la tire à lui, la prend dans ses bras, prend de l'élan et saute par-dessus la crevasse. On les rejoint, comme ma mère, qui récupère Lily.

- Merci, Draco, souffle-t-elle

Tous quatre, on court encore plus loin dans la forêt. Je ne sais pas vraiment où on est, je ne suis jamais allé aussi loin.

On finit par arriver dans une clairière, dans laquelle coule une cascade. Scorpius s'en approche et nous fait signe de venir.

- Il y a un passage, on peut se cacher derrière, propose-t-il.

C'est seulement à ce moment que je remarque qu'on est seuls. Il n'y a plus personne aux alentours, même pas maman et Lily, qui nous ont pourtant suivis un long moment... Pas le temps de les chercher, cependant. Espérant qu'elles ont trouvé un abris, nous nous engageons dans le passage.

À l'autre extrémité, on découvre une grotte, assez grande pour nous accueillir tous quatre, et même plus.

- On va passer le nuit ici, décrète Draco. Ça va, ton épaule ?
- Oui, c'est bon, répond mon père en la faisant rouler doucement.

Ainsi, on s'installe comme on peut pour dormir. Scorpius cale sa tête dans le creux de mon bras et ne met pas longtemps à s'endormir. Moi, j'ai peur. Je suis stressé. Que se passera-t-il s'ils nous trouvent ? Comment être sûr qu'on est en sécurité ?

Bientôt, je suis le dernier réveillé. Je pense que je ne pourrai pas dormir de la nuit.

C'est vers minuit que je les entends. Trop tard, cependant. Je n'ai pas le temps de crier qu'ils sont déjà sur moi. Je vous un flash de lumière puis, d'un coup, c'est le noir. Je m'endors.

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Désolé... J'ai pris du retard, mais je n'arrivais plus à accéder à ce chapitre ! J'ai dû le réécrire entièrement...

J'aurais dû le publier le jour noté dans le titre, je n'ai PAS DU TOUT été en retard !

You and I, since ever for ever //EN PAUSE//Where stories live. Discover now