Chapitre 18 - Estée Lauder Redlips

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Ce matin, je me réveillai dans les bras d'Alec sur le canapé, des maux de tête et de ventre, comme si ils appelaient au secours. Mon foie ne supportait plus rien. Je me levai, réveillant accidentellement Alec, accourant comme une folle aux toilettes.


Je déversai mes tripes, c'était... horrible. Écœurant de grand matin. J'étais coupée de toute envie. Lorsque je sortis des toilettes, le teint pâle, je surpris Peter sortir de sa chambre, une petite mine, et un air très paresseux.


https://www.youtube.com/watch?v=TLtbBnPQ50I (pour celles qui veulent écouter avec musique, n'hésitez pas à copier le lien :) )



Peter : Bonjour.


Je ne répondis pas et attachai mes cheveux, avançant devant lui. Il accouru doucement pour attraper mon poignet. Je me retournai, l'observant nerveusement, le regard mitraillant. Oui parce que je voulais réussir encore à me contrôler face à lui, bien qu'il m'intimide, qu'il m'impressionne à chaque fois qu'il pose son regard sur moi, que je sente mon coeur s'accélérer à chaque sourire, que mes yeux perdent leur éclats lorsque je le regarde, que j'arrête de m'agiter intérieurement quand il me parle. Parce que c'était toujours plus fort que moi, il me procurait un effet si intense que je ne saurai expliquer le pourquoi du comment.


Peter : Tu m'en veux encore à ce que je vois.


Elza :(sèchement) y a plus de raison que je t'en veuille.


Alec arriva au bout du couloir, me regardant avec un air un peu inquiet. Quant à moi, j'étais toujours face à Peter, qui se décida suite à un regard insistant de lâcher mon poignet.


Alec : Ca va bébé ?


Elza : (me tournant face à Alec) Oui, tout va bien, j'arrive.


Alec disparu, Peter lui, il venait de se prendre une claque en pleine gueule, il avait prit un air dégoûté, comme si, il ne comprenait pas mais qu'il se rendait compte qu'à vrai dire, il n'avait plus aucune chance avec moi.


Peter : Bébé...?


Elza : T'as très bien comprit.


Peter : Et depuis quand ?


Elza : C'est récent.


Peter : (sèchement) Bien. Eh bin, beaucoup de bonheur comme on dit.


Je pouffai de rire ironiquement.


Elza : Te force pas à dire des choses que tu ne penses pas Peter.


Je me mis dos à lui et le laissai au milieu du couloir. Je partis me brosser les dents et ensuite déjeuner dehors. Il avait déjà du monde qui était levé et qui prenait le soleil sur la terrasse. D'autres s'étaient même mit à l'eau, eux, ils étaient courageux.

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