V.

2.1K 169 10
                                    

Je sentis un vertige, impossible de mourir sur les mains d'un... fantôme.

-"Il doit y avoir une autre solution!" criais-je

Enzo essaya de me calmer, mais je sentis que lui même était terrorisé.

-"Je crois que j'ai une idée" annonça Mme. Mathilde.

Le soir, c'était à peu près minuit, dans l'obscurité et pas de lampe, juste quelques bougies autour de nous, nous quatre étions assis autour d'une table, avec une grosse bougie au centre, à ma droite Enzo et à ma gauche le gars qui est venu avec Mme. Mathilde, celle-ci était assise en face de moi.

Mme. Mathilde commença à murmurer des formules que je ne pouvais pas déchiffrer, mais le jeune homme a mon côté était prêt à écrire dans un cahier ce qu'il allait entendre, il mettait un étrange casque qui lui permettait d'entendre les moindres chuchotements puis le gars écrivait:

-"Esprit, si vous êtes là faites signe "

Une ampoule se cassa.

-"Votre meurtrière souhaite bien savoir si vous pouvez lui pardonner, ou pourra-t-elle faire quelque chose pour avoir votre pardon.

Un "NON !" Apparu dans la cahier

-Je vous en prie, pensez y!"

Et après un long moment:

-"J'avais une mère malade que je devais y prendre soin, si elle te pardonne, et je crains que non, je le ferai aussi"

Je passai une nuit blanche avant de décider le plan du jour, quand le soleil apparu, je fouillai dans mes vestes et mon manteau cherchant la carte d'identité de ma victime, je la trouvai enfin, James Robin, directeur général d'une entreprise commerciale, mais comment?! Il avait l'air d'un clochard ce jour là, les vêtements déchirés, Comment peut-il qu'il soit un directeur?

Je pris son adresse et je me lançai à la recherche de sa mère

J'arrivai vers midi , je me trouvai en face d'une énorme villa, je sonnai mais personne ne me répondit, je sonnais et sonnais mais en vain, je demandai à une femme qui passait près de moi et qui avait l'air de vivre là bas:
-"Bonjour Mme, est ce que quelqu'un vit dans cette maison?

-Oui, La famille Robin, ils ont déménagé la semaine dernière je ne sais pas où.

-Je vous remercie" dis-je déçue

-"Mais je peux vous donner l'adresse de l'amie de la mère, Noémie, elles étaient inséparables"

-Je vous remercie infiniment madame"

Cette Mme Noémie vivait dans une petite cabane en bois avec une porte en métal au milieu d'une campagne

"Mme. Noémie êtes vous là?" Dis-je

J'entendis alors une voix frémissante d'une femme qui semble être bien âgée: "C'est qui? Qui que vous soyez, je suis armée"

-"Pouvez vous ouvrir la porte pour que nous puissions parlez, s'il vous plaît ?"

Elle ouvrit la porte, c'était une femme très âgée comme je l'avais deviné, les cheveux blanchis, les vêtements usés et avachis, tenant ce qui ressemble à une raquette de Baseball, j'étais émue.

Alice au pays de l'horreur.Where stories live. Discover now