Moi : j'espère tata elle nous a pas fait un couscous au poisson.

Sofiane : supplément sauce harissa.

Moi : quel bâtard. ( en rigolant ).

Ibrahim : avec leur felfel harr ( piment fort ).

Honnêtement vannez les origines de nos potes c'est pas la meilleure chose ?

Mehdi : ta g*eule vous et vos kebabs.

Moi : euh quel chien.

Mehdi : Ibrahim il va finir par ouvrir un kebab en bas et répéter à longueur de journée « salade, tomate, oignon ».

J'explose de rire.

Bref, on a fait que se terminer sur nos origines c'était trop drôle, c'était la base ça, se vanner sur les origines et les cultures, une amitié sans ça ne mérite pas d'être appelé amitié.

Naïma et Lina arrivent avec les plats, ça sentait trop bon, il y avait une salade composée, un tajine etc etc trop de trucs à dire, la table était remplie et franchement je ne sais pas comment tout ça allait rentrer dans nos ventres.

On s'est tous installé pour manger et on a mangé, franchement j'en pouvais plus j'avais trop mangé d'un coup, j'ai surtout mangé vite.

J'avais mal au ventre et je n'étais pas la seule, après avoir mangé on s'est tous reposés sur le canapé, on parlait tous ensemble, l'ambiance comme ça c'est toujours la meilleure, on ne profite pas assez de ses moments là alors qu'ils sont cruciaux.

La famille de Lina était ma deuxième famille, Naïma était ma deuxième mère et je me sentais trop bien avec eux, chez eux c'était chez moi et chez moi c'était chez eux.

Au bout de 30 minutes ça allait mieux, on a eu le malheur de dire ça, Naïma s'est précipité pour apporter les desserts, j'ai cru que j'allais mourir mais c'était des tiramisus, ça faisait longtemps que j'en avais pas mangé, j'étais obligée de goûter même si j'allais souffrir après.

J'en ai mangé un que j'ai eu du mal à finir puis je n'ai plus rien avaler c'était trop pour moi, à chaque fois que je mangeais chez eux je repartais avec le ventre plein, j'ai ouvert le bouton de mon jean parce que sinon ça allait exploser.

On ne peut pas enlever à Naïma le sens de l'accueil, on était toujours bien servi chez elle, on ne manque de rien.

Cette femme est incroyable, elle donne tout à ses enfants et même à nous, elle nous considère comme ses enfants, cette femme fait souvent des repas qu'elle distribue aux plus démunis du quartier surtout l'hiver.

Elle a un bon coeur, c'est une âme charitable et Lina et Mehdi reproduisaient leur mère, ils donnent tout à ceux qu'ils aiment comme leur mère le fait.

Je les aime trop, j'aime cette famille qui est devenue la mienne depuis des années maintenant.

{...}

*21h45*

Ibrahim : tata, nous on va rentrer, il y a école demain et on travaille aussi.

Naïma : vous partez déjà ?

Ibrahim : oui.

Naïma : vous revenez quand vous voulez hein !! Ici c'est chez vous vous le savez bien.

Moi : oui on le sait tata et on va revenir hein ne t'inquiète pas.

Naïma : rentrez bien mes enfants, prenez soin de vous.

Nous : merci tata pour ce repas et cette soirée.

Naïma : c'est normal mes enfants, salam aleykoum.

Nous : aleykoum Salam.

Soukaina : L'exception à la règleWhere stories live. Discover now