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Profitez bien de ce chapitre après le suspens mordant sur lequel je vous ai laissés la dernière fois 😌

Bonne lecture

I love you


À l'heure qu'il est, je devrais être morte

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À l'heure qu'il est, je devrais être morte. Mais au lieu de ça, je me retrouve à l'arrière d'une moto avec Salvatore en pleine course poursuite...



Quinze minutes plus tôt.



Black-out. C'est le black-out total.

Mais je ne suis pas morte.

Je ne me suis pas évanouie non plus.

Je n'ai même pas eu le temps de fermer les yeux.

En réalité, toutes les lumières viennent de s'éteindre d'un seul coup. Et la seconde d'après, des coups de feu détonnent dans le noir de la pièce.

Je me fige. Quelqu'un vient de tirer.

Les lumières se rallument le temps de quelques secondes. C'est assez pour que mon regard affuté repère les trois corps qui jonchent le sol. Salvatore n'est plus à sa place. Il a disparu.

Les lumières s'éteignent encore. Un autre coup de feu résonne, suivi du bruit d'un corps lourd qui s'écrase contre une table.

Mon coeur s'emballe. Je pensais que l'adrénaline dans mes veines ne pouvait pas davantage augmenter. J'avais visiblement tort. Salvatore s'est transformé en sniper de l'ombre et il s'amuse à les faire tomber comme des mouches les uns à la suite des autres. Il est caché quelque part dans le noir.

— Vous attendez quoi ?! Rugit la voix du parrain. Magnez-vous ! Trouvez qui s'amuse avec nous !

La symphonie disgracieuse d'une dizaine d'armes en train d'être brandies résonne.

— Amaël, l'interpelle son père, occupe-toi de la fouineuse. Bute-la, démembre-la et enterre-la.

Mes poils se hérissent. Je me redresse immédiatement sur mes deux jambes. Je dois sortir d'ici. Tout de suite. C'est maintenant ou jamais.

J'avance à reculons dans le noir en direction de la porte. Un pas après l'autre. Je ne fais aucun bruit.

Je suis prise de court lorsqu'une main se plaque sur ma bouche et quelque chose de dur s'enroule autour de ma taille.

Mon sang ne fait qu'un tour. Je commence à me débattre et à donner des coups de coude jusqu'à ce qu'une voix résonne dans mon oreille :

— C'est moi. Tais-toi. Ne fais aucun bruit.

Salvatore.

Je cesse de me débattre. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour mais je suis soulagée que ce soit lui. 

LAS ROSAS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant