Mon prof Et moi

6.

2 mois se sont écoulés depuis que je suis avec Matthieu et je l'aime comme au premier jour. Depuis ce fameux jour â Montmartre, tout va pour le mieux. J'ai pris mes distances avec Paul et je me suis rapprochée avec Matthieu. Ça me fait toujours bizarre de me dire que je sors avec mon prof, mais j'assume complètement !
Ça fait aussi officiellement 2 mois que je suis avec Matthieu, et ce soir, il m'invite dans un restaurant chic, et ensuite, je l'invite â dormir chez moi pendant les 2 semaines qui suivent comme mes parents sont en voyage d'affaire je profite. Il doit être 18h00 et je dois le rejoindre à 19h30. Ce soir, j'ai décidé d'être magnifique juste pour lui, même si ça ne fais que 2 mois que nous sommes ensemble. Je décide donc de m'acheter une nouvelle robe et de me faire coiffer les cheveux et aussi de me faire maquiller.

J'ai donc acheté une robe noire très jolie je trouve. Je suis partie chez le coiffeur, là bas on fait un chignon incroyablement beau !!! Je ne saurais jamais le refaire. Et puis on m'a maquillé.

Je suis arrivée un tout petit peu en retard au restaurant. Et il était là, tellement beau dans son costume ! Le restaurant était la Coupole je crois que c'est un

Il se leva, m'observa, puis:

-Ouah... Tu es... resplendissante !
-Merci, toi tu es très chic !!
-Ah ah,merci. J'ai voulu faire un effort pour toi Suzie.

Je rougies et nous nous sommes assis. Je pris un saumon légèrement grillé accompagné de salade. Et Matthieu prit une entrecôte avec une salade.

-Oh au fait ! Joyeux 2 mois...

Il sortit de sa poche de veste une petite boîte et l'ouvrit. Il y avait à l'intérieur un magnifique collier en or, avec une marguerite en tant que pendentif.

-Mais il ne fallait pas Matthieu !!
-Pour toi je ferais tout.

C'est mots me bouleversèrent. Cela ne faisait que 2 mois que nous étions ensemble et 3 mois que nous nous connaissions. En plus de ça le fardeau d'être son élève me chagrine. Je l'aime et l'aimerais toujours, mais en ce moment je me dis qu'il ne faudrait pas que je continues à être avec lui, mais je n'arrive pas à me résonner, c'est trop fort pour moi. Je souris légèrement avec un air attristé en attachant autour de mon coup le collier.

-Merci... Me lançât-y-il. Merci d'être toujours présente, de résister, d'être forte, douce, gentil, attentionnée et de m'écouter. Je sais que c'est dur pour toi. Mais je ne peux vivre sans toi.

Je resta devant lui et ne dis rien. Il baissa la tête et je vis une larme couler sur se joues. Je mis ma main sur sa joue, essuya la larme.

-Merci à toi aussi. Tu remplis mes journées de bonheur, sans toi je n'y arriverai pas. Grâce à toi, j'ai changé et je ne fais plus les mêmes erreurs qu'avant, je fais attention, je pense que tu m'as fait reprendre confiance de ça. En plus de ça tu es délicat, attachant, attentionné et charmant. Je t'aime de tout mon cœur. Ça doit être dur pour toi aussi, me voit pendant les cours sans m'appeler Suzie comme tu l'aimes. Et de me regarder travailler alors que tu aimerais que je me blottisse contre toi. Moi aussi j'en rêve mais nous devons faire attention.
-Tu me suivras jusqu'au bout ?
-Bien sûr ! Je te suivrais jusqu'à la fin.

Il releva la tête pris mes mains dans les siennes me regarda avec un air attristé et me souris. Je l'aime, je sais qu'il est mon prof mais je l'aime. Je le regardais passionnément et lui aussi. Nous étions dans un endroit si romantique et nous nous aimions, quoi de mieux ?

Nous partons du restaurant et vagabondons dans les rues.

-Suis moi, j'ai encore une surprise !

Il me prit le bras et courra avec moi. Je ne savais pas où nous allions, mais je lui fais confiance, il ne me fera pas de mal.

Nous arrivons sur le Pont Des Arts. Il sortit de sa poche sa deuxième surprise. C'était un cadenas avec nos noms marquaient dessus. Je pris le cadenas dans mes mains et nous avançons vers les grilles qui étaient pleines à craquer de cadenas. Nous allions réaliser l'un de mes rêves: mettre un cadenas avec LE grand amour de ma vie, comme dans les films qui m'ont toujours fait rêver. Aujourd'hui c'est à moi de réaliser ce film tellement attendu dans ma vie. Nous trouvons une place sur le grillage et accrochons ensemble le cadenas sur le pont. Il me regarda, son regard est si beau. Je sens sa main se mettre dans le creux de mon dos.

-Ensemble ? Me dit-il.
-Ensemble. Lui répondis-je.

Alors dans notre main nous prenons la clé du cadenas, à ce moment, c'est comme si nos corps ne faisaient qu'un. Nous jetons alors la clé. Mon cœur bondissait. Je sais que c'est un peu débile, mais je l'avais fait, ce moment romantique dans les films. J'étais heureuse et lui aussi, ça se voyait dans son regard. Je mis ma tête sur ses épaules et lui mit la sienne par-dessus la mienne.
Paris était calme dans la nuit sombre. Les lampadaires éclairaient les rues et les ponts. Ils nous éclairaient aussi. Leur lumière se reflétait sur la Seine, comme la pleine Lune sur un lac en forêt. Je ferma les yeux et une musique douce apparu dans ma tête. Si ce moment avait été un rêve que j'aurais fait plus jeune, je me serais réveillée le lendemain en me disant que cela ne m'arrivera jamais. Sors de tes rêves jeune fille, grandit et tu verras que tes rêves deviendront réalité, il faut juste croire en ses rêves, ce que je n'ai jamais fait d'ailleurs. J'ai toujours rêvé, toute ma vie, mais je n'ai jamais cru en eux, pour moi ils ne faisaient que partit du monde imaginaire. Je sais que maintenant, je croirais toujours en mes rêves et je m'y attacherait jusqu'à les réaliser. Il faut juste arriver au bon moment de sa vie, de son existence. La vie est courte alors y mettre des lois, des règles ne changera rien à la durée de notre vie, il faut la vivre à fond, elle est bien trop courte pour la gâcher, et nous n'en avons qu'une, c'est la chance de notre vie. Nous vivons tous jusqu'au même âge à peu près. Mais des gens ne comprennent pas qu'en prenant la vie d'autrui, ils ont tué l'existence d'une vie et qu'elle ne reviendra plus, plus jamais. Ils ne comprennent pas que cette personne aurait pu être encore plus épanouie dans sa vie, mais il lui ont ôté la vie, sans merci, on appelle ces gens des psychopathes, des serial-killer et bien d'autres encore existe. Il tue des gens sans se rendre compte du malheur qu'ils créent autour d'eux, de l'entourage de la victime, de leur trophée, de leur victoire. Ils ne comprennent pas cette souffrance.
Moi cette souffrance je l'ai déjà assez endurée au collège et au lycée.