Pour Madeline Heart

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Courrier n°6

Madeline Heart-Stone

27 rue Glory, Greenfalls, Osrtal

12 janvier 2000

Coucou Madeline ! Ça va ? Dans ta dernière lettre, tu avais l'air épuisée ! Tu sais, si tu veux pas m'écrire parce que t'en as pas la force ni le moral, je comprends. Ça arrive à certains d'être constamment épuisé pendant un moment ! Si tu veux me parler de quelque chose, dis le moi ! Je n'ai aucun problème avec ça ! Il faut que tu prennes une pause ! Si c'est ton foutu ex qui est la cause de tout ça, j'irai vraiment m'en occuper ! Si tu n'as pas le temps, ne m'écris pas ! Sers toi de ton temps libre pour te poser ! Je sais que je te change les idées avec mes lettres mais je ne t'ai pas choisie pour t'accaparer ! Tu sais, je m'inquiète réellement pour toi parce que je te considère (oui, je sais) et qu'à mes yeux, considérer quelqu'un c'est un peu s'y attacher ! Et je suis très attaché à toi Madeline ! Je suis attaché à toi parce que tu fais partie des grandes lignes de ma vie ! Au lycée, je te détestais et c'est comme ça que je t'ai gravé dans ma mémoire ! Et maintenant, tu m'aides à avancer !

Pour répondre à ta première question, il y a trop de façons de dire "je t'aime" de les manières possibles et langues possibles.

"Tu me manques" en est déjà une. "Je t'aime" est la façon la plus commune de la dire. Et "Je te veux" (Te quiero en fait) la manière la plus possessive de le dire... Les autres ne me reviennent pas sur le moment mais c'est pas grave ! (Apparemment, il faut être indulgent avec soi-même) Si je devais en employer une à t'adresser là, maintenant, ce serait "Je t'aime autant que je te déteste" parce que je ne te déteste plus mais je ne t'aime pas non plus... Pour répondre à ta deuxième et ta troisième question, c'est le quartier du lycée. Parce qu'avec du recul, c'est l'endroit où je me sentais le plus chez moi. Si je peux me permettre, c'est à mon tour !

Je crois que je ne connais toujours pas ton métier... Tu fais quoi comme travail ? Tu as beaucoup de vacances ? Tu te reposes des fois ?

Repose toi !

Je m'inquiète pour ta santé,

Julian (qui est en stress complet)

Nos petits courriersWhere stories live. Discover now