Chapitre 20

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À ce moment-là, c'est comme si je n'étais plus moi, comme si je ne contrôlais plus mes sentiments, comme si... j'en avais moi-même envie... Non ! Il faut que je me contrôle. Souviens-toi de tout ce qu'il t'a fait, Francesca ! Ça serait trop facile sinon. Souviens-toi ! Je ferme les yeux, histoire de me remettre de mes émotions, et me dégage de lui.

Moi : Arrête de me regarder comme ça.

Federico : Comment ? Je te regarde normalement.

Moi : Non, je connais ce regard, alors arrête.

Cette fois, c'est lui qui me lança un coussin.

Moi : Mais !

Federico : Hehe.

J'étais à ça de craquer. Mais bon, tout va bien. Il ne s'est rien passé. On a juste chanté comme deux bons amis le font ensemble. Bon, c'est vrai, on était un peu trop proches, mais... les amis aussi le sont entre eux... Bon d'accord, j'arrête parce que je suis ridicule à essayer de me trouver des excuses à moi-même.L'après-midi était un mélange d'émotions. Tout a commencé par une ambiance légère et joyeuse, avec des éclats de rire et des taquineries entre amis. Federico m'a surpris avec un cadeau d'anniversaire qu'il avait gardé, évoquant des souvenirs. Cependant, une complicité inhabituelle s'est installée entre lui et moi, suscitant des sentiments complexes que j'ai tenté de dissiper. La journée s'est conclue avec une note plus paisible alors que nous chantions ensemble, rappelant nos liens. Malgré l'ascenseur émotionnel, nous avons tous partagé des moments agréables, mettant de côté les tensions passagères. Le lendemain, les garçons sont venus à la maison, et nous avons décidé de nous lancer dans le défi de cuisiner ensemble. La cuisine était remplie de rires, de farine éparpillée et d'odeurs délicieuses. Ensemble, nous avons préparé un festin dont nous étions fiers, dégustant notre création tout en riant des erreurs commises en cours de route. Après le repas, nous avons opté pour une activité plus détendue. Federico a sorti sa guitare, et nous avons improvisé une petite session musicale, égayant l'atmosphère avec des mélodies joyeuses. La journée s'est finalement conclue au bord d'un lac voisin, avec un magnifique coucher de soleil en toile de fond. Nous avons partagé nos pensées, évoquant des souvenirs et des rêves. Après ça, les garçons sont rentrés chez eux, car demain on avait tous cours. J'ai arrangé encore 2, 3 trucs sur la déco du spectacle (et que personne ne me dise que je ne travaille pas), puis me suis endormie en repensant à cette journée. Quand j'arrivai au studio avec 15 minutes d'avance, Maxi me tomba dessus.

Maxi : Francesca !

Moi : Wow, calme-toi, qu'est-ce qu'il y a ?

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Moi : Wow, calme-toi, qu'est-ce qu'il y a ?

Maxi : Violetta te cherche.

Moi : Qu'est-ce qu'elle veut encore ?

Maxi : Je ne sais pas.

Moi : Je ne compte pas la chercher. Ne me regarde pas comme ça, elle viendra elle-même. Il manquerait plus que ça, tiens. C'est elle qui me cherche, et c'est moi qui dois aller la trouver, la blague.

Et un jour, on s'est retrouvés...Where stories live. Discover now