chapitre 13

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Le matin je me suis réveillé pour aller cuisiné après la prière.

Mohamed n'était plus là.

Je suis heureuse d'échapper à ses questions.

J'ai trouvé nôtre femme de ménage qui netoit la maison chaque jour.

Elle s'appelle Tata mamou elle doit avoir entre les 35 ans .

Salam aleykoum.

Tata mamou:waleykoum salam ma chérie tu es réveillé tôt comme d'habitude .

Moi:oui je vais finir vite le déjeuner avant que les autres ne se réveille.

Tata mamou:je ne te vois plus dans la maison est ce que tu as un problème.

Moi: non ce n'est rien juste envie de rester seul.

Tata mamou: tu sais j'ai remarqué ce qui se passe dans cette maison tu dois être forte ma chérie ce n'est pas facile de vivre avec sa belle famille. Tu es une fille formidable et gentille ,tu ne mérites pas tous ça mais avec la patience je suis sûr qu'ils verront la formidable fille que tu es.

Moi:merci Tata dis-je ému par tant de considèration .

Tata mamou: c'est la vérité ma chérie,bon je te laisse cuisiner il me reste le salon dit-elle en quittant la cuisine.

je me suis afféré à la tâche .

Après la cuisine j'ai tous déposé à la table et les autres sont venu s'installer.

Moi je vais dans ma chambre me reposer mais je fus arrêté par Mohamed.

Mohamed: Aïcha tu vas où? viens manger.

Moi:je n'ai pas faim je mangerai plus tard.

Mohamed: aller mange juste un peu faut pas que tu prépares tout ça et refuse de goûter .

Les autres avaient tous les yeux braquée sur moi, je suis sûr qu'ils sont étonnée par l'attention que me porte Mohamed.

Tata ciré: qui sait elle a peut être empoisonné la nourriture.

Il faut toujours qu'elle met son grain de sel .

Mohamed s'est levé de la table et m'a pris la main pour que je m'asseois à ses côté.

Tellement que j'ai pas l'habitude qu'il face sa devant les gens,ça me gêne avec tous ces paires de yeux moi surtout ceux des trois personnes qui ont envie de me tuer.

Papa kadir: ma fille tu dois manger regarde toi tu as perdu du poid aller Mohamed faut bien la servir.

Je sais qu'à ma place d'autre seront contentes mais moi non je n'ai pas besoin de ça pitié .

C'est à cause de ce qui s'est passé hier qu'il se comporte comme ça et ça me rend triste de voir qu'il se comporte comme un mari amoureux attentionné alors qu'il m'aime pas,oui il est attentionné je l'accepte.

Mais s'il se comporte comme ça en me servant à manger à me parlé avec douceur ils croiront à l'amour et je ne veux pas avoir un faux espoir.

Je ne crois pas à l'amour ni à l'amitié que les gens ne cesse de tarir d'éloge .

Je ne veux pas de cette illusion.

Je me suis donc levé brutalement.

Papa kadir: tout va bien ma fille?

Je me suis repris vite en souriant.

Moi: oui papa je viens de me rappeler que mon père doit m'appeler .

Papa kadir: d'accord passe mon bonjour à ton père.

Moi: ok dis-je en quittant la table.

Dans la chambre je me suis regardé dans le miroir encore et encore je ne vois qu'une personne, moche ,laide avec le visage deformer, j'ai pleuré en voyant ce visage effrayant j'allais tapé le miroir mais ma main fut arrêté par une main puissante qui m'a serré si fort que je ne voulais pas me détacher.

Mais je suis directement revenu à la réalité et j'ai repoussé Mohamed.

Mohamed: dit moi Aïcha qu'est ce qui t'arrive je n'arrive pas a te cerner hier tu as voulu te tuer et aujourd'hui encore tu voulais tapé le miroir avec la main .

Je lui ai pas répondu.

Mohamed: je ne vais jamais te juger je veux juste comprendre ce qui se passe pour t'aider.

Moi:t'ai-je dit que j'ai besoin de ton aide ou que je ne sais pas m'occuper de moi même non n'est- ce pas donc laisse moi tranquille et arrête de jouer au garde du corps.

Mohamed: tu sais ça fait plusieurs fois que tu me parles mal et j'ai toujours pardonner maintenant je te pose juste une simple question et tu me parles comme si j'étais ton petit frère.

Moi:va t'en Mohamed .

Mohamed: ok tu sais quoi je laisse passer tout ça par ce que je sais que tu n'es pas dans ton état normal je le vois et je supporterai incha'allah jusqu'a ce que je comprenne vraiment l'origine de cet amertume maintenant je te laisse.

Quand j'ai entendu la porte se fermer je me suis directement effondré la voix dans ma tête me submerge,elle est sur le point d'explosé je n'arrive ni à crier ni à pleurer.

Plusieurs jours se sont passés et c'est les même scénarios qui se reproduisent.

Je n'étais plus que l'ombre de moi même.

Le week-end Tata ciré a convoqué une réunion au salon tout le monde étaient conviés sauf mon oncle qui est dans son voyage d'affaires.

Zeynab était venu me chercher sous l'ordre de ciré.

Depuis la dernière fois à part les bonjour on se dit rien .

Assise au salon,quand elle a débuté ses discours je ne l'écoutais même pas sauf quand j'ai entendu mon nom

Tata ciré: je veux que Aïcha dit à tout le monde ce qu'elle cache.

Quand j'ai entendu ça j'ai su directement à quoi elle faisait allusion.

Mohamed: maman tu parles de quoi encore.

Tata ciré: chaque fois que je te parle de cette fille tu l'a défend, maintenant dit la de te dire ce qu'elle cache et tu verras que c'est une menteuse elle et sa famille.

Mohamed: Aïcha maman parle de quoi.

Je l'ai pas répondu par peur de le blesser il a toujours été là pour moi mais moi je le lui ai jamais rendu .

Mohamed: Aïcha

J'ai baissé la tête.

Tata ciré: comme elle ne veut pas te répondre je le fairai.

Ta chère femme est schizophrène.

Idrisa: shizo quoi ?mais qu'est-ce que tu racontes encore maman.

Tata ciré :comme vous ne comprenez pas ce terme je vais vous dire en français facile Mohamed ta femme est une folle qui a passé toute sa vie dans un asile de fou ses parents te l'ont donné en mariage parce qu'ils en avaient marre de ses crises de folie, je t'ai dis de ne pas l'épouser tu ne m'as pas écouter voilà cette fille peut même te poignarder dans ton sommeil .

Zeynab: maman arrête de nous faire ce genre de blague je sais que vous n'aimez pas Aïcha mais de là à inventer ce genre d'histoire.

Tata ciré: d'accord voici la preuve de ce que j'avance en montrant les photos ou j'étais attaché lorsque j'étais enfermés à l'hôpital psychiatrique.

Tout le monde avait les yeux braquée sur moi Dâba et oumou souriaient car leur objectif a été atteint.

J'ai couru directement dans la chambre me réfugier









le désespoir d'Aïcha Où les histoires vivent. Découvrez maintenant