Le grand départ.

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Je m'appelle Owannie. Je suis native du Canada, mais mes parents ont choisis très vite de vivre en Alaska. Même si ce les paysages sont magnifiques, que la vie est difficile. Mon père est un trappeur, chasseur, je déteste cela malgré qu'il veuille faire perdurer la tradition à Trend, mon petit frère. Je trouve que cette activité est dépassée et ma sensibilité est mise a rude épreuve. Nous nous devons de protéger et préserver la nature et ses animaux mais la fourrure et la viande nous a toujours aidé à survivre. Je me suis toujours promis de quitter le cocon familial dès que je le pourrais, à l'aube de ma majorité.

- Si tu quittes cette maison, ça ne sera pas la peine d'y remettre les pieds, Owannie ! Tu es de l'Alaska, que tu le veuilles ou non ! Il n'y a pas de place en Amérique pour les personnes comme nous.
Hurla mon père.

- Maman a réussie. Tu nous as fais croire durant toute notre enfance que nous étions condamnés à cette vie là, éloignés de tous.. éloignés du monde réel. Mais il existe bel et bien une place pour nous.. papa..  Ne profites pas du jeune âge de Trend pour magner sa vie comme tu l'entends.

Dis-je d'une voix douce et délicate pour essayer de ne pas froisser mon père.

- Ta mère s'est tirée avec un type ! Un américain ! Lança t-il d'un sarcasme des plus violents. C'est bien évidemment la douleur qui le faisait parler.

Et c'était parti pour la même rengaine : À ses yeux, ma mère était la pire femme du monde, il était persuadé qu'elle se rendrai compte de son erreur et qu'elle finirait par revenir. Même si le paternel fait le gros dur, je sais que leur séparation les as détruits tous les deux. Maman est toujours amoureuse et c'est bien-sûr réciproque, mais il a choisis l'Alaska. Mon grand-père vivant à quelques mètres d'ici, souhaite plus que tout faire perdurer la tradition. Pourtant, je suis persuadée que si il apprenait que notre père est toujours amoureux de maman, il le laisserais partir. Bougon, je le laisse parler dans sa barbe, lassée du même refrain depuis tant de temps. Dès demain matin, je pars rejoindre le domicile de maman avec mon petit frère, aux Etats Unis. Lui y restera trois semaines pour les vacances scolaire. Malgré que mon père sois un ours, je sais pertinemment qu'il va me manquer. J'ai l'horrible impression de le décevoir en prenant mon envol mais il n'aura pas d'autres choix que de l'accepter.

Dix heures vingt, nous sommes dans l'avion. Je regarde le visage de Trend presque soulagé de quitter le froid polaire mais à la fois triste et maussade de quitter papa quelques semaines. Nous nous occupons comme nous le pouvons lors du vol. Nous discutons également beaucoup. Le nouveau petit ami de maman nous attendra à l'aéroport de Los Angeles. Il aime bien rouler des mécaniques et montrer qu'il a une vie aisée. Malgré ça, c'est un homme très humble et gentil, toujours prêt à aider son prochain. 

Eric nous attendais avec une grosse pancarte en carton, qu'il brandissait avec une énorme sourire sur le visage. Il aimait rire et faire des blagues de ce genre, ce qui fonctionna : malgré notre fatigue, nous nous empressons vers lui avec la même gaité.

- Vous avez fait bon voyage, les enfants ? Je suis ravis de vous revoir ! Vous nous avez tellement manqués ! Dit-il en secouant gentiment la chevelure de Trend.

- Votre mère est actuellement au travail mais votre venue sera la surprise, et ce soir, je vous emmène au restaurant pour fêter ça.

Sur ces mots, nous regagnons la jolie villa dans un quartier calme et paisible ou chaque voisin y est agréable et courtois. Les retrouvailles tant attendues se passèrent au mieux et le restaurant était le bienvenue, malgré la migraine qui me prenait dû à la lourde fatigue et au changement de température. Une simple veste, voire un manteau léger nous suffisait. C'était agréable mais il faisait presque chaud.

- Vendredi, je vous emmène à Las Vegas !
Annonçait Eric, d'un ton enjoué.
Nous avions donc deux jours pour récupérer correctement et profiter de ne pas avoir les cris de papa. 

Las Vegas et ses innombrables lumières, les bâtiments, les bruits sortent d'un peu de partout et qui se mélangent entre eux. La foule qui marche dans tous les sens. Le Casino.. ou tout le monde rêve de gagner le jackpot. Je ne savais pas si cette soirée allait vraiment me convenir. Prendre un bain de foule aussi rapidement allait me changer complètement. Mais j'en avait sûrement besoin et je voulait simplement profiter de ma nouvelle vie aux Etats Unis. Je m'apprête alors en conséquence, voulant sortir le grand jeu mais pas dans l'excès, n'étant vraiment pas habitué à tous ces artifices. Une jolie robe habillée, une laine sur le dos, une coiffure sophistiquée mais simple, une touche de parfum et le tour est joué.  Je déclarait que j'étais prête et sans plus attendre, nous montons dans la grosse berline noire d'Éric en direction de Las Vegas.  Tout se passait merveilleusement bien durant le voyage, de la musique que nous chantions tous ensemble, des plaisanteries ou des devinettes. Nous n'avions pas vu le  temps passé que nous sommes très vite arrivés sur les lieux.

Les LuciolesWhere stories live. Discover now