« Si je t'aime, je t'aimerai jusqu'à te haïr »

Chapitre 60

Alors, j'ai arrêté d'y croire

Me voilà...

Seule face à moi-même

En attendant que mes yeux se ferment pour retrouver la paix...

Une paix éternelle

Mais pour l'instant, je suis seule

Dans cette sombre solitude en ayant du mal à savoir si cette solitude m'apaise ou me fait du mal

Je ne sais plus trop rien

Adama : Arrête de rêver. Dit-il en mettant une gifle

Je ne lui réponds pas

Il me tend un plateau avec un petit verre d'eau et un morceau de pain

Moi : Je suis censée le prendre comment ? Dis-je faiblement

Adama : Ah oui, c'est vrai ! Tu es ligotée ! Dit-il en riant

Avant, je l'aurais insulté, mais honnêtement pourquoi faire ?

Est-ce que ça va me laisser une chance de sortir de ce trou ?

La réponse est non

Alors, j'encaisse et j'encaisse

C'est là seule chose qui me reste à faire

Adama : Bon, je vais te faire manger. Dit-il avec un sourire en coin

Il prend le morceau de pain et le me de force dans ma bouche

Je mâche difficile avant d'avaler

Il me fait boire.

Quand j'ai fini de manger, il pose le plateau au sol.

Adama : Tu dois penser que ça me plaît de tous les jours te battre. Mais en toute honnêteté, je déteste abîmer ce visage. Dit-il en caressant mon visage rempli de blessure

Je fixe le vide en attendant qu'il finisse son discours

À quoi bon l'écouter ?

Que va-t-il me dire qui me redonnera le sourire ?

Ou qui me redonnera l'espoir ?

Rien

Ils m'ont tout pris

Même mes sentiments

Ils m'ont tout pris alors, je me suis éteinte

Il le fallait...

Adama : Tu es une fille si innocente et tellement douce. Tu n'étais pas fait pour ce monde, il le savait très bien et c'est pour ça qu'il a décidé de t'éloigner de tout ça, mais il s'y est pris trop tard.