Chapitre 3 : Une prison dorée

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- Ma reine, mon seigneur main, je vous amène Lady Leana. Fit Ser Cristion Cole en me lâchant sur le sol.

La pièce était froide est à peine éclairer, mais je reconnaissais Otto, la main du roi, et la reine Alicent, tout deux affichait un air grave, et ce fut encore plus le cas quand je relève la tête pour mieux les voirs.

- Par les 7 dieux qui donc a fait cela ?! S'étonna Alicent en se précipitant vers moi, prenant mon visage en coupe.

Je sentais du sang couler entre mes lèvres et changer peu à peu le goût de ma salive... Je savais que la reine avait horreur de la violence, en particulier quand cela arriver à l'un de ses proches... C'est pourquoi elle demanda :

- Qu'est-il arrivé ?

- Et bien... Vous avez demandé de quoi qu'il arrive vous la ramener ma reine... Le prince Aemond la trouvait, elle sait débattue, puis à pris l'épée de l'un des notes... Il a fallu un certain temps avant de réussir à la désarmer et à la ramener ici...

Alicent regarda un moment le chevalier avant que la main lui-même ne décide de prendre la parole.

- Bien, vous avez fait du bon boulot Ser Criston Cole, vous pouvez disposer...

Le brun obéir d'un signe de la tête et referma la porte derrière lui.

J'avais peine à voir correctement à cause des peu de bougies qu'il y avait, mais j'étais certaine que ces appartements étaient ceux du seigneur main.

Alicent était sûrement venu le voir pour écouter ses precieux conseils.

- Je m'excuse pour le mal qu'ils t'ont fait... Mais... Maintenant tu dois dire la vérité Leana...

Elle disait cela avec un tel entrain qu'il était presque impossible de remettre en doute ses paroles, mais je ne lui répondis pas, regardant derrière elle. Otto s'était simplement assis en attendant ma réponse.

Je n'ai jamais aimé cet homme, il me faisait pensé à un serpent assoiffé.

- Et bien jeune fille... Es-tu devenu muette ? Fit-il faussement inquiet.

- Allez vous faire foutre.

J'avais dit cela en prenant bien garde à correctement articulé chaque mot afin qu'il n'y ait aucun doute sur mes propos.

Et ce fut Alicent la première à réagir et à se lever d'un air choquée.

Otto, lui, hocha simplement la tête, avant de tapoter ses doigts sur la table.

- Par quel moyen vas-tu accepter de parler ?

- Qu'entends-tu par cela ? Fit soudainement Alicent en regardant son père.

- Leana doit prouver la légitimité d'Aegon, il faut la faire parler quoi qu'il arrive.

- Il en est hors de question.

- Et comment vas-tu faire alors ?

- Ma parole suffira.

- Je n'en serais pas si sûr, écoute Alicent, Leana doit...

- Garde. Fit-elle avant que ces derniers n'arrivent. Conduisez Lady Leana dans ses appartements et surveillait-la de prêt, elle ne doit en aucun cas sortir du donjon sans mon accord. Accompagné-la, partout où elle va. Mais surtout, je vous interdis de lui refaire le moindre mal, compris ?

- Oui, ma reine.

Ils me prirent alors et m'obligèrent à me relever sous le regard de ce serpent d'Otto.

J'allais donc être ça... Une prisonnière, un pion qu'on placera devant ma mère pour l'empêcher d'attaquer.

Ma simple blessure à la lèvre était pâle face aux sangs qu'il allait couler...

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