Chapitre 45

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Je prends mon téléphone et navigue sur les réseaux sociaux. J'en peux plus ça fait des heures que je suis là et tout le monde est parti vaquer à leur occupations. Ninon et Hugo ne sont pas redescendu. Lola et Valentin sont occupés à s'embrasser sans se faire griller par la bande je suppose, alors que Raphaël fait du coller serrée avec les meufs. Répugnant. Quand à mes frères, je n'ai aucune idée d'où ils sont.
Je me retrouve donc seule sur un canapé si on oublie Salomé et Jules qui sont limite en train de coucher à côté de moi.
Soudain un verre apparait devant moi. Je relève la tête pour voir qui est le détenteur de cette action.

- Oh Côme, comment tu vas, demandé-je ne sachant pas comment réagir.

- Bien et toi ? Tu veux un verre, me propose-t-il en me tendant le verre une nouvelle fois.

- Nan c'est bon je n'ai pas soif.

- Y'a pas d'alcool dedans, insiste-t-il. 

Peut-être mais je préfère me servir moi même. On ne sait jamais.

- Nan vraiment je n'en veux pas, lui réponds-je.

- Je n'ai rien mis dedans si c'est ça qui te préoccupe, dit-il en rigolant.

- Je te crois mais ça ne change rien à mon avis, lui dis-je en souriant.

On est jamais trop prudent.

- Bon tant pis, ça te dit de danser, me demande-t-il.

- Je ne sais pas danser.

- Moi non plus mais on s'en fou, dit-il en me prenant la main pour m'entrainer avec lui. 

Qu'est-ce qu'ils ont tous à faire ça ? Je me laisse faire n'ayant pas la force de me détacher. Il me lâche une fois sur la piste de danse. Je danse si on peut appeler ce que je fais de la danse. Je suis ridicule. Je ne suis pas à l'aise et ça doit se voir à mille kilomètres. Il me prend une main et me fait tourner. J'aime pas le contact mais je me détends un peu et me lâche un tout petit plus.
La musique change et il se colle à moi, je sens ses mains le long de hanches remontés. Je ne vais pas être d'accord là. Je  m'éloigne en l'insultant cependant il me retient par le bras et me ramène à lui. 

- Lâche moi, m'écrié-je.

- Pourquoi donc ? Je croyais que je t'attirais.

À quel moment je lui ai dit ou laissé penser ça ?

- Putain mais faire une danse n'est pas une invitation merde alors lâches mes putain de poignets. 

- Oh allez beauté, souffle-t-il dans mon cou.

Bon il veut pas me lâcher, je vais le faire me lâcher. J'élance mon genou et celui-ci atterrit dans ses couilles. Il me lâche instantanément et je m'enfui dans le jardin derrière la maison. Il n'y a quasiment personne. Je ferme les yeux et souffle. J'ai pas été assez vigilante.

- Comment vas-tu, lance une voix que je ne connais trop bien.

Non, non c'est impossible. J'ouvre les yeux et recule instantanément. Je retrouve bloqué contre le mur.

- Tu nous as déjà oublié et remplacé, continue-t-il en se rapprochant faussement triste.

- Qu'est-ce tu fais là, parviens-je à dire.

- J'ai appris qu'il y avait une fête alors je suis venu mais qu'elle a été ma surprise de te voir ici puis je me suis dit que j'allais venir te faire un petit coucou en toute amitié, ajoute-t-il en se rapprochant encore.

- Et la vérité ? demandé-je prise d'une soudaine confiance, je crois que le " en toute amitié " est de trop.

- Oh mais tu me réponds maintenant, dit-il, t'as oublié la leçon, je crois bien.

Only until the endWhere stories live. Discover now