07. l'évasion

Depuis le début
                                    

Je suis vite encerclée par des champs et des vieux village abandonner alors je décide de m'arrêter.

Je descends de ma moto et me pose contre un arbre.

Je n'ai rien sur moi hormis mon flingue et mon portable. Je n'ai même pas assez d'argent pour prendre le prochain vol direction la Corse.

C'est pas grave, je vais quand même y aller et on verra bien ce qui se passe.

Il m'a fallu un mois pour m'habituer à eux, et ils leurs a fallu un mois pour me laisser seule.

Et me donner l'occasion de partir...

Je réussis malgré le peu d'indication à retrouver la grande route.

Je vais pouvoir rentrer à la maison. Revoir mon cousin et mon père.

Que je vais tuer évidemment. Après qu'il m'ai vendue de son plein gré a un homme d'un cartel concurrent contre de l'argent, c'est la moindre des choses.

Une nouvelle fois, une alarme sonne. Seulement cette fois ce n'est pas celle des flics mais bien celle de ma moto.

Je n'ai plus d'essence.

- Fait chier !

Je n'ai plus qu'à m'arrêter au parking du magasin.

Il est tard et le parking est désert.

Et même si je décidais de rebrousser chemin et de rentrer au château, je n'ai le numéro d'aucune personne de l'équipe. Donc personne pour venir m'aider.

- Vous avez besoin d'aide?

Je lève la tête et-

Au putain.

La caissière.

C'est elle ma porte de sortie, et avec un peu de chance elle va m'emmener à l'aéroport.

- Oui, j'aurais besoin qu'on m'emmène à l'aéroport.

- Demain matin je travaille pas, je vous y emmènerai si vous voulez. Me dit-elle toute souriante.

- Merci beaucoup !

J'enlève mes gants et les fourrent dans mon sac a dos. Puis je me mets à la suivre jusqu'à sa voiture.

- Venez, on va boire un verre.

* * *

Anson

- Elle n'est pas avec vous ?

- Non, je pensais qu'elle vous avez suivi.

Fait chier.

Elle c'est barrée putain !

C'était sûr, j'aurais pas dû la laisser seule alors que ça ne fait qu'un mois qu'elle vit avec nous. Forcément qu'elle est plus têtue que ça.

J'aurais dû la clouée sur le putain de siège passager plutôt que de la laisser prendre sa moto.

Faut que je la retrouve.

Moritz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant