02. LA PETITE ROBE NOIR

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Rita

Je le fixe un moment, puis un rire jaune m'échappe.

- Vous avez besoin de moi... Pour une mission.

Il hoche la tête à nouveau.

Et Stace fait de même de son côté.

- Je vous en supplie, dîtes moi que c'est pour tuer mon paternel.

- Tu m'avait pas prévenu qu'elle avait un grain celle-là. S'exclame Stace.

Monsieur Mejira se contente d'hocher la tête.

- Non on ne va pas tuer ton père Rita. Tu va juste m'accompagner à un gala.

Oh, dommage.

- Je préfère mon idée mais bon. Et pourquoi je ferai ça, dites-moi tout.

- Parce que je te le demande tout simplement.

Je crois bien être en total désaccord avec cette idée.

Je souffle. Puis je resouffle. Oui, encore une fois. J'espère qu'il a compris que ça ne m'enchante pas. Mais alors vraiment pas.

Stace termine sa menthe à- menthe à l'eau, il boit un sirop.

Passons.

Puis il se tourne vers moi.

- Shea t'accompagnera acheter une robe. Il y a de la route avant d'arriver au centre commercial mais vous irez avec Jean-Gérard.

- Déjà, qui est Jean-Gérard ? Et puis tout sauf elle je vous en supplie. Je trouverai bien quelques choses dans la garde-robe.

- C'est notre chauffeur. Il porte des bérets comme les français ! Dit Stace en rigolant.

J'hésite à lui expliquer que les français ne porte vraiment pas de béret et que ce n'est qu'un mythe.

Mais je préfère me dire qu'il est con.

- Choisi la bien. La robe. Dit Monsieur Mejira en relevant la tête.

- Vous n'avez pas à vous en faire pour ça, du moment que c'est moi qui la choisie tout ira bien. A moins que vous réussissez a m'obtenir une robe chanel vintage.

Je vois Stace rigoler.

- Ce n'est pas drôle. Je n'avais que six ans lorsque j'ai porter ma première robe Chanel.

- Je te dis simplement qu'il faudra qu'on te remarque. Dit Monsieur Mejira.

- Moi je voudrais bien voir la photo de toi dans ta robe Chanel. Dit l'autre.

Ça, ça va pas être compliqué.

Je parle qu'on me remarque hein, pas de la photo.

- Je sais bien que ça ne va pas être compliqué.

J'avais bien raison il lit dans les pensées.

- Non je ne lit pas dans les pensées je suis juste un très bon observateur.

Cet homme fait peur, vraiment.

Ça fait plusieurs fois qu'il me fait le coup et je n'aime pas du tout ça.

- Et, qu'est-ce que j'y gagne moi là-dedans ?

Il fait mine de réfléchir alors j'en profite pour continuer.

- Non pas que je ne vous aimes pas, seulement vous m'avez acheté, puis vous n'avez pas voulu que je me venge de mon paternel mais vous voulez que je vous aide ? Ce serait idiot de ma part de faire ça gratuitement.

Moritz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant