Chapitre 61

163K 8.8K 2.4K
                                    

Holaaa

Dernier chapitre de la semaine

J'écris au lieu de bosser: Wattpad me conduit tout droit à l'échec scolaire

Brefouille, j'espère que vous allez aimer ce chapitre!

j'ai remis le gif du dernier chap: je maintiens, il est hksjhgbdklsg

Chapitre dédié @xouxou85

tu comprendras pourquoi au cours du chapitre ;)

enjoyyyyy

___________

Il y a des moments dans la vie, où tout semble hors de portée, et comme détachés de la réalité.

Des moments où nous frôlons un monde onirique, un monde parallèle et féerique tant et si bien que nous peinons à croire qu'ils sont réels.

Et pourtant ils le sont.

Ces instants au seuil du rêve appartiennent bel et bien à une parcelle de la réalité.

Et dans ces moments-là, nous voudrions suspendre le cours du temps.

Nous voudrions empêcher aux minutes de s'égrener, ordonner aux minutes d'arrêter de défiler et de supplier aux heures de ne pas s'écouler dans l'océan du passé.

Ces instants que nous tenons dans le creux de nos mains, que nous tenons avec une précaution inégalée à la façon d'une poignée de sable, coexistent avec cette peur. Cette peur qu'ils nous filent entre les doigts beaucoup trop vite.

Et pourtant, subsiste ce doux sentiment de joie quant au contact bienfaiteur de cette poignée. Subsiste cette volonté farouche de profiter de chaque grain avant qu'il ne soit trop tard.

Et c'est ce même sentiment qui m'animait aujourd'hui, alors même qu'une douce brise maritime vint caresser mes cheveux et que l'écume s'empressait de venir taquiner ma peau.

Je fermais les yeux, alors que le chant de la mer vibrait doucement au creux de mon oreille et que le bruit confus de la ville me parvenait aux oreilles.

Des cris, des voix aux accents hispaniques, une douce chaleur, et le contact redondant de la mer qui me prouvaient une fois de plus que nous étions bel et bien à Rio.

Rio.

Rio de Janeiro.

Au Brésil.

Alors même qu'il y a peine 7 heures de cela, la grisaille et le bruit strident d'une ville développée occupait mon champ d'entente et de vision.

C'était fou, complètement fou.

Et pourtant si réel, me dis-je en enfonçant mes doigts de pied dans le sable. C'était incroyable tout ce que pouvait accomplir l'argent.

-Elena?

J'ouvris les yeux et me retournais pour voir Alec qui me regardait la tête penchée sur le côte.

Ses cheveux blonds habituellement impeccablement coiffés étaient maintenant sous le joug de la brise impétueuse, provoquant le désordre de ses boucles blondes.

Son tee-shirt blanc et son bas simple prenaient tout leur sens dans ce cadre loin de tout étau social.

Quant à moi, j'étais toujours vêtu de la manière citadine, c'est-à-dire un pull ample comme je les affectionnais tant, et un jean usé par le temps que je traînais depuis le lycée.

UniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant