Khadija: Le destin va-t-il me sourire !?

partie 53.

Salam.

Anta: madame ressaisissez vous svp.... Tout ira bien il reviendra dans pas longtemps je le sens... Regardez vos enfants, ils pleurent. Levez vous svp...

Mon monde s'écroulait à mes pieds.... Mon mari..

Je me lève difficilement et prends Amir qui s'était réveillé. Je le nourris et le mets au dos. Je prends mon téléphone et compose le numéro de Samir.

Il décroche à la troisième tonalité.

Moi: salam..

Ma voix était cassée.

Lui: alaiki salam ma femme comment vas tu?

Moi: ça peut aller et toi?

Lui: alhamdoulillah.

Moi: Samir ils sont partis avec Mohamed.

Et je recommence à pleurer. Je pouvais pas me faire à l'idée qu'il soit en cellule à présent.
Je hoquetais...

Lui: khadija doucement, explique moi qui sont partis avec lui...!? Non me dis pas que..

Moi: oui Samir, ils sont partis il y'a quelques minutes

Lui: merde! Bon d'accord, je vais me rendre là bas voir s'ils peuvent le faire sortir sous caution..

Moi: merci beaucoup, je viens aussi..

Lui: me remercie pas kya, oui oui..

J'appelle ramlat pour qu'elle vienne prendre les enfants à fin que je puisse partir voir. Je mets ensuite au courant ma belle mère et tata Awa.

Je m'habille rapidement d'une robe multicolore et un hijab bleue marine puis sors de la maison.

Je roulais à toute vitesse et arrive en moins de 30mns au poste de police. Il y'avait la voiture de Samir.

Au loin j'aperçois Samir et un policier, je les rejoins rapidement.

Samir: quoi!? Mais l'inspecteur il est où déjà?

Policier: il est sorti Mr et ne reviendra que le lundi.

Lui: merde! Et vous êtes les seuls ici!?

Policier : oui monsieur

Moi: que se passe-t-il Samir?

Lui: l'inspecteur n'est même pas là à plus forte raison négocier et le faire sortir. Et les sergents ne peuvent pas le faire sortir.

Moi: ohh Mon dieu...mon mari va passer la nuit en cellule...!?

Samir: khadija je suis désolé.

Moi: pas du tout Samir, t'as fait de ton mieux... Je peux le voir?

Lui: bien sûr.

Il parle avec le policier qui nous conduit à sa cellule. Il était seul là dans, il faisait les cents pas. Mon mari stressé, je n'ai jamais vu cela.

Moi: Mohamed.... Je cours pour aller à sa rencontre.

Les yeux remplis de larmes, je pose mes mains sur les siennes autour des barreaux. Il ferme les yeux et serre les poings.

Moi: Kaddara'llahou wa ma ya shâ fa'âla.....( C'est le décret d'Allah et il fait ce qu'il veut)

Lui: kaddara'llahu.....

Moi: allah est avec les endurants Habibi, quelque soit la situation il est là haut et nous observe et sache que tout a une limite sauf la divinité d'Allah.