Dans les années 1920. Deux des meilleurs célibataires de la ville de Manchester étaient les prétendants de la fille d'un aristocrate. Les célibataires Jeon Jeongguk et Kim Taehyung savaient qu'ils allaient finir par être rivaux dès leur première ren...
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RICK RIORDAN
Les humains ne voient que ce qu'ils veulent voir.
🥀
Se réveiller ne devrait pas être une difficulté, mais pour Jeongguk comme pour Taehyung, c'était le cas.
Tout avait commencé par un simple coup à la porte qui semblait suspect, assez effrayant pour un simple satané coup. Le visage du propriétaire était visible parmi de nombreux autres indistinguables. Des étrangers. Pourquoi y avait-il des étrangers sur le pas de leur porte, à cette heure-ci de la journée ?
Taehyung avait simplement fait une pause en prenant conscience de la situation. Il avait senti sa muqueuse buccale retarder son humidité. Il se sentait incroyablement confus. Des fibres de bien-être s'échappaient des parois de son cœur depuis la nuit dernière. À cause du maudit ravissant sourire de lapin de Jeongguk .
" Oseriez-vous déménager à Londres, pour que vous puissiez échapper à votre piètre vie là-bas ?", fit remarquer l'un d'eux. "Juste pour que vous puissiez répandre votre homosexualité par ici, n'est-ce pas ?" dit un autre.
Taehyung essayait de rester calme.
Mais Jeongguk, de son côté, ne pouvait tout simplement pas.
Pas quand il avait entendu le nom de son père. Pas quand il était en face de beaucoup de monde. Des gens qui étaient excédés par ce vice, cet incohérence et sentiments inexplicables qu'il éprouvait. Pas quand il ressentait ce sentiment, pour un autre homme. Une chose qu'ils méprisaient.
Tu m'as dit que tu affronterais le monde avec moi, non?
Il suffisait d'un regard vers Taehyung pour qu'il se rappelle les mots qu'il avait prononcés la nuit dernière. La même nuit où ils se sont embrassés sous une pluie battante, dansant comme si c'était la dernière fois...peut-être que c'était bien le cas, peut-être que ça ne l'était pas.
Leur toute dernière danse— la même nuit où ils ont parlé de Richard. Un très bel homme.
Comment l'as-tu connu ? avait demandé Jeongguk la nuit dernière avec le même regard plâtré sur son visage. Le même air de quelqu'un qui le croirait, même s'il y avait une forte chance pour qu'il l'ait cru aveuglément pendant tous ces mois.
Je suis tombé sur lui par hasard, quand j'étais à Londres à l'époque. Et j'ai tout simplement trompé cet homme en l'escroquant . Pour être honnête, c'était idiot de sa part de croire quelqu'un comme moi. Stupide, franchement. Jeongguk se souvenait de la manière dont il avait dit ces mots terriblement arrogants, qui s'étaient transformés en une déclaration plutôt triste. C'était comme s'il regrettait quelque chose dans le passé. Une chose que Jeongguk avait très clairement constaté.
